Séance du
jeudi 23 septembre 1999 à
17h
54e
législature -
2e
année -
10e
session -
42e
séance
IU 731
M. Luc Gilly (AdG). Je vais commencer par l'interpellation urgente la plus soft, qui vous est adressée, Monsieur Ramseyer. (Remarques et rires.)
Monsieur Ramseyer, vous savez qu'un grand nombre de manifestations sportives, culturelles ou autres se déroulent aux Pâquis... (L'orateur est interpellé.) Mais les Pâquis, c'est aussi les quais ! Lors de ces manifestations, des places de parking sont bloquées pendant les week-end. Il serait encore acceptable de céder des places pendant un jour ou deux aux accompagnateurs de ces manifestations, mais ce qui me gêne en revanche, Monsieur Ramseyer, ce sont les privilèges accordés au Noga Hilton... Cet établissement a un parking souterrain et quatre ou cinq fois par an il se réserve et bloque des places sur à peu près 150 m pour des automobilistes qui peuvent arriver quand ils veulent - je ne sais pas d'où ils viennent... (L'orateur est interpellé par M. Annen.) Monsieur Annen, vous me laissez parler, OK !
Aujourd'hui, vers le Noga Hilton et à la rue de la Cloche, il y a environ 150 m de trottoir qui sont bloqués pendant un mois - quatre semaines ! - du 20 septembre au 18 octobre. C'est inacceptable ! Alors que les Pâquis ont enfin une zone bleue, c'est-à-dire une zone macarons, ces 150 m de trottoir - qui se trouvent en zone bleue, précisément. - sont bloqués vingt-quatre heures sur vingt-quatre par le Noga Hilton. Vous pouvez aller constater, Monsieur Ramseyer, je n'invente rien !
J'aimerais donc savoir par quel mystère M. Gaon peut obtenir aussi facilement des dérogations et occuper la voie publique de façon ininterrompue pendant un mois. C'est vraiment un abus ! J'attends votre réponse demain.