Séance du
jeudi 23 septembre 1999 à
17h
54e
législature -
2e
année -
10e
session -
41e
séance
IU 717
M. Pierre-Pascal Visseur (R). J'ai deux interpellations. La première s'adresse au Conseil d'Etat vu qu'elle concerne les départements de MM. Moutinot et Ramseyer, s'agissant de la sécurité des bateaux amarrés dans la rade de Genève.
Depuis quelque temps, les bateaux amarrés au quai marchand des Eaux-Vives et aux Pâquis sont l'objet de cambriolages, de déprédations ou d'occupations illégales. Or la police du lac répond systématiquement qu'elle n'est pas en mesure d'assumer la surveillance des pontons par manque d'effectif, ce qui est parfaitement exact vu les nombreuses tâches qui lui sont confiées aujourd'hui.
Contrairement à d'autres cantons, il n'existe aucune entrave au passage du public le long des places d'amarrage. Dans certains cantons, il existe des barrières, dans d'autres, il existe au moins des panneaux interdisant l'accès à ces pontons. Finalement, Genève détient le record national du nombre de bateaux ventouses, c'est-à-dire qui ne naviguent jamais, occupant des places qui seraient bienvenues pour des vrais navigateurs qui attendent parfois des années pour obtenir une place d'amarrage.
Qu'entend faire le Conseil d'Etat pour remédier à cette situation ? En matière de sécurité notamment, ne serait-il pas possible, dans un premier temps, d'interdire l'accès aux non-détenteurs de bateaux ?
Ma seconde interpellation urgente s'adresse également au Conseil d'Etat et aux mêmes conseillers d'Etat s'agissant des départements du DAEL et du DJPT. Elle est relative aux travaux sur la voie publique.
Lors de la plus grande affluence de touristes étrangers à Genève, on a pu constater cet été que les travaux encombraient lourdement la circulation s'agissant particulièrement de la rue du Rhône ou de la route de Thonon. En ce qui concerne la route de Thonon et le changement des candélabres que nous avons malheureusement voté en juin dernier, il a fallu près de trois mois de blocage sur toute la longueur des travaux, alors qu'il eût certainement été possible d'effectuer ces travaux par zone et dans des temps beaucoup plus courts.
Dans la rue du Rhône le problème était d'autant plus épineux que certains jours aucun ouvrier n'était présent sur ces chantiers. Je demande au Conseil d'Etat s'il tient compte, lors des adjudications, des nuisances provoquées auprès des automobilistes dont certains ont dû perdre jusqu'à quarante minutes par jour, s'agissant de la route de Thonon, le matin, lorsqu'ils se rendaient à leur travail, par exemple. Des délais maximum sont-ils donnés et qui s'occupe de vérifier que tout ce qui peut l'être est entrepris afin que les travaux sur la voie publique durent le moins longtemps possible ?
Présidence de M. Daniel Ducommun, premier vice-président