Séance du
vendredi 25 juin 1999 à
17h
54e
législature -
2e
année -
9e
session -
38e
séance
IU 705
Mme Martine Brunschwig Graf. Par le biais de son interpellation, Mme Bernasconi soulève un fait qui m'était connu, car j'avais déjà répondu à la question posée par la dame concernée qui souhaitait savoir, du fait qu'elle disposait d'une licence en sciences de l'éducation mais pas du diplôme d'enseignement primaire, quelles étaient les dérogations pour l'engagement de nouveaux suppléants.
Cette année pour la première fois, nous engagerons à la rentrée les enseignantes et les enseignants qui sortent de la nouvelle formation mise en place à l'université et dont votre Grand Conseil avait voté le projet à l'unanimité dans une précédente législature. Cela signifie que nous avons quelques obligations vis-à-vis des gens que nous avons formés et qui remplissent d'ores et déjà les conditions - et pour lesquels nous avons engagé des moyens financiers importants - ce que je ne regrette pas un seul instant.
Comme de coutume, lorsque ces embauches ne suffisent pas - et il est possible que nous n'ayons pas assez de suppléants pour la rentrée - certaines dérogations sont possibles et, parmi elles, celle d'accepter d'autres licences, y compris la licence en sciences de l'éducation.
S'agissant du cas que vous m'avez soumis, cette personne attendra le 9 juillet pour savoir si son titre est pris en compte dans les mesures de dérogation. Elle attendra le 25 juillet pour savoir si des postes dont devenus vacants et si, le cas échéant, ils sont attribués à des personnes détentrice d'une licence en sciences de l'éducation.
Cette interpellation urgente est close.