Séance du
jeudi 24 juin 1999 à
17h
54e
législature -
2e
année -
9e
session -
33e
séance
IU 710
M. Roger Beer (R). J'ai trois interpellations, dont la première concerne l'office des poursuites et s'adresse à M. Gérard Ramseyer. Mais rassurez-vous, Monsieur le conseiller d'Etat, ma question ne concerne pas le problème des emplois temporaires qu'évoquera plus tard mon collègue et homonyme Charles Beer...
En fait, c'est en effectuant le parcours du parfait candidat radical au Conseil national que quelque chose m'a déplu à l'office des poursuites. En effet, dans notre parti, pour être candidat, il faut présenter de nombreux documents. Cela évite des désillusions ultérieures ! Il faut une attestation de l'administration fiscale - comme quoi vous avez payé vos impôts - un extrait de casier judiciaire, un certificat de bonne vie et moeurs et une attestation de l'office des poursuites.
Quand je me suis rendu au bureau de l'office des poursuites de la rue de l'Hôtel-de-Ville, je n'étais pas le seul et j'ai attendu un certain temps comme les autres. Pas autant toutefois que pour l'attestation fiscale, pour laquelle j'ai attendu une heure et demie !
Je n'ai pas eu trop de difficultés à obtenir mon attestation de l'office des poursuites et c'est à cette occasion que j'ai trouvé bizarre qu'autour des guichets, dans les locaux de l'office des poursuites, il n'y ait aucune possibilité de confidentialité au sujet des problèmes évoqués par les personnes présentes.
En effet, le guichet est ouvert et chacun peut largement entendre et participer aux problèmes de la personne qui s'y entretient. Cette situation peut être très embarrassante ! Je n'étais pas particulièrement embarrassé moi-même disons, mais...
Des voix. Ah !
M. Roger Beer. ...ne pourrait-on pas, Monsieur le conseiller d'Etat, prévoir, comme dans la plupart des guichets de banques aujourd'hui, une espèce de distance de sécurité qui permette au client de discuter avec le représentant de l'office des poursuites sans que toutes les personnes présentes autour de lui participent à son problème ?