Séance du
vendredi 11 juin 1999 à
17h
54e
législature -
2e
année -
8e
session -
30e
séance
IU 699
Mme Martine Brunschwig Graf. Le député Krebs s'est inquiété de savoir si les écoles genevoises avaient déposé des projets auprès de la commission de la technologie et de l'innovation, s'agissant de la mise à disposition de fonds de trente millions.
Je vous rappelle, Monsieur Krebs, que les projets devant être déposés auprès de la CTI comportent une exigence importante. Ils doivent être élaborés en partenariat avec une entreprise et soutenus par elle. L'un des problèmes que nous avons rencontrés - et vous le savez - durant ces dernières années concerne la culture de collaboration d'entreprise. Celle-ci était peut-être développée à titre individuel dans certaines de nos autres écoles HES, mais certainement pas suffisamment répandue pour pouvoir véritablement profiter, dans des délais rapides, des crédits mis à disposition.
Ces initiatives doivent être prises par les écoles et, particulièrement, par ceux qui sont capables de développer des projets et, plus encore, par ceux qui peuvent les développer en collaboration avec l'économie. Dans cette optique, je vous signale qu'un projet a été déposé et a abouti. Il a été développé en collaboration avec l'école d'ingénieurs agronomes de Lullier et celle de Wädenswil et il est susceptible de vous plaire, Monsieur Krebs, puisqu'il porte sur un sujet souvent abordé dans ce Grand Conseil : la végétalisation des toitures.
J'ai tout de même la joie de vous annoncer qu'entre-temps quatre projets ont été déposés par deux écoles pour des centres de compétences et que le traitement de ces quatre demandes - deux pour l'école d'ingénieurs et deux pour celle de Lullier - est en cours.
Mais s'il est vrai que les écoles genevoises, s'agissant des crédits mis à disposition à ce jour, ont été peu actives - vous le savez bien - c'est en raison du fait que, malheureusement, dans certaines de nos écoles le temps a été utilisé à d'autres débats qui ont quelque peu paralysé le dynamisme qu'il aurait fallu développer pour pouvoir participer à la recherche et au développement.
Je crois pouvoir dire que le retard est en train d'être comblé et que la structure mise en place à Genève - qui devrait permettre d'encourager et de faciliter les démarches, puisqu'il s'agit d'une structure d'appui - devrait permettre à nos écoles de briller, comme d'autres, dans les projets accordés par la commission de la technologie et de l'information.
Mais je vous remercie, Monsieur le député - que je connais très attaché, notamment, à l'école d'ingénieurs - de faire en sorte de plaider en faveur de la collaboration avec les entreprises, parce qu'elle vaut la peine d'être développée et que très souvent, dans notre canton, j'ai malheureusement ressenti des réticences à cet égard qui, aujourd'hui, pourraient coûter cher.
Cette interpellation urgente est close.