Séance du
jeudi 20 mai 1999 à
17h
54e
législature -
2e
année -
7e
session -
20e
séance
IU 680
M. Luc Gilly (AdG). Mon interpellation s'adresse à M. Moutinot ou au Conseil d'Etat en général. Tout à l'heure, nous aurons le temps de parler plus en détail du problème des squats.
Il est pourtant intéressant, suite au communiqué de presse diffusé aujourd'hui, de constater que le Conseil d'Etat fait marche arrière par rapport aux discussions que nous avons eues sur l'état du bâtiment de l'Arquebuse au sujet de l'accueil des réfugiés.
Ce que l'on a entendu de l'AGECAS, de M. Labarthe qui est le responsable d'urgence pour l'accueil des réfugiés semblait indiquer que cette maison n'était pas adéquate. Or, on nous dit maintenant que des travaux vont s'y dérouler et on demande gentiment aux squatters de s'en aller.
Il ne s'agit pas de parler des squats et des requérants, des victimes de la guerre, car on aura encore de nombreuses discussions ce soir ou demain sur ce sujet, mais plutôt de connaître plus clairement la position du Conseil d'Etat quant à ces fameux travaux. Des autorisations seront-elles données ou comment cela se passera-t-il ? L'évacuation des squatters devra-t-elle se faire rapidement par rapport aux travaux ou à une pseudo-évaluation des travaux à faire pour l'accueil des réfugiés dans cette maison ?
Je ne comprends pas les responsables, MM. Ducrest et Labarthe, qui nous ont dit que ce bâtiment ne convenait pas à l'accueil des requérants, alors qu'ils sont prêts à en loger soixante aujourd'hui. Je demande des explications au département.