Séance du
jeudi 25 mars 1999 à
17h
54e
législature -
2e
année -
5e
session -
10e
séance
IU 637
M. Olivier Vaucher (L). Mon interpellation s'adresse à M. Ramseyer, président du département de justice et police et des transports.
Si je ne m'abuse, nous nous étions engagés en ce début de législature à respecter la complémentarité des transports. Toutefois, force est de constater que ce message n'est pas forcément interprété comme il le faudrait par vos services.
En effet, de nombreux projets - et pas des moindres, j'en veux pour preuve les nouvelles lignes de tram, de bus, etc. - concernant les transports collectifs et publics ont été réalisés ou sont en cours de réalisation. Par contre, la circulation privée qui pour beaucoup, comme moi, est un instrument de travail, subit un frein toujours plus grand. Les traversées facilitées de nombreuses localités ont été enterrées. De nombreuses rues, de par les entraves que vous y avez apportées, sont devenues impraticables - j'entends par là qu'il y a impossibilité de croiser. D'autres sont des coupe-gorge en puissance, comme la route du Pas-de-l'Echelle en direction de Veyrier, avec sa piste cyclable qui ne cesse de monter et de redescendre en relief au bord de la route et le long de laquelle il y a déjà eu de nombreux incidents et accidents.
Peut-être veut-on attendre qu'il y ait des vies perdues pour réfléchir avant de réaliser des ouvrages aussi aberrants ? Aussi, je vous demanderai de bien vouloir revoir votre politique, en collaboration avec les services concernés, en faveur d'une réelle complémentarité des transports. Il conviendrait de permettre aux transports privés de s'effectuer normalement, afin que ceux dont l'instrument de travail ne peut être que le véhicule privé puissent se déplacer à une allure autre que celle du vélo !