Séance du
vendredi 26 février 1999 à
17h
54e
législature -
2e
année -
4e
session -
7e
séance
IU 625
M. Guy-Olivier Segond. Mme de Tassigny m'a interpellé sur le rationnement des soins. A cet égard, les lois genevoises sont claires. La politique de la santé et en particulier la politique des soins garantissent à tous les habitants du canton l'égalité d'accès aux soins que nécessite leur état de santé, quels que soient leur âge, leur sexe, leur nationalité, leur confession ou leurs revenus.
Il n'y a aucun rationnement des soins à Genève. Au contraire, les autorités genevoises ont pris les dispositions nécessaires pour accélérer la reconnaissance et le remboursement des trithérapies en les mettant gratuitement à disposition des malades atteints du sida, ce qui a probablement sauvé plusieurs personnes. Le seul domaine dans lequel il existe une sorte de rationnement des soins est celui de la transplantation d'organes. Ce ne sont ni les autorités politiques, ni les instances médicales et encore moins les caisses maladie qui sont responsables de cette situation. L'an passé près de trente personnes sont décédées dans notre pays en raison de la pénurie d'organes, provoquée par une insuffisance des dons d'organes dans notre pays due à une faible générosité de notre population.
Enfin, pour éviter d'en arriver au rationnement des soins, il faut accepter les mesures de rationalisation. Il faut accepter d'aller à l'hôpital de gériatrie plutôt qu'à l'hôpital cantonal. Il faut accepter de raccourcir les durées d'hospitalisation et éviter les hospitalisations inutiles en recourant aux soins à domicile.
Cette interpellation urgente est close.