Séance du
vendredi 26 février 1999 à
17h
54e
législature -
2e
année -
4e
session -
7e
séance
IU 623
M. Carlo Lamprecht. L'ouverture et la fermeture de commerces de vente dépendent essentiellement des décisions des entreprises concernées. Ces décisions se fondent évidemment sur des calculs économiques et sur des stratégies permettant d'atteindre les consommateurs.
Dans le cas du magasin Waro, j'ai été prévenu indirectement des menaces qui pesaient sur cette entreprise par un conseiller municipal d'Onex. Le département n'a pas, quant à lui, été saisi d'une demande ni d'aucun appel de la commune, d'associations locales ou de l'entreprise elle-même.
S'il est vrai qu'un centre de vente se ferme, il est vrai aussi qu'à 300 mètres de là se trouve un des centres commerciaux les plus achalandés du canton, moderne et entièrement équipé.
Cela étant, je rencontrerai lundi prochain les représentants faîtiers de cette grande surface et ceux de son éminente concurrente et je ne manquerai pas de les sensibiliser au problème soulevé par l'interpellant, à savoir la proximité des commerces pour la population qui ne dispose pas de moyens de locomotion et notamment les personnes âgées.
Une résolution de la commune allant dans ce sens me renforcerait dans mes démarches. Dans la mesure où la présence d'un commerce de proximité pourrait être reconnue comme une nécessité impérative par la commune, il lui appartiendrait aussi de s'adresser aux chaînes de «franchising» qui permettent de maintenir des magasins de quartier.
Il existe également une autre possibilité, celle de favoriser l'installation d'un commerce à caractère familial qui aurait alors l'avantage de pouvoir être ouvert à des heures autres que celles des grands magasins et qui pourrait rendre ainsi encore davantage de services à la population concernée.
Cette interpellation urgente est close.