Séance du
vendredi 26 février 1999 à
17h
54e
législature -
2e
année -
4e
session -
7e
séance
IU 622
M. Laurent Moutinot. Madame Bugnon, vous avez développé trois interpellations urgentes et vous allez recevoir quatre réponses : je vais répondre sur la première partie de votre interpellation concernant Troinex et mon collègue Robert Cramer sur la deuxième.
Vous dites que, sur une pancarte publicitaire située au chemin de Roday, il est indiqué que le projet qui doit s'y édifier a rencontré l'agrément du DAEL. En l'occurrence, l'autorisation de construire n'a pas encore été délivrée. En revanche, le plan localisé de quartier est en force et c'est probablement pour cette raison que le propriétaire estime que le projet d'urbanisation à cet endroit a obtenu l'agrément de l'Etat.
En ce qui concerne les arbres, je ne vais pas répondre à la place de M. Cramer. Quant aux distances entre les arbres et les bâtiments, à la suite d'un préavis négatif du service des forêts, l'implantation des bâtiments a été légèrement modifiée. Il s'agit d'une modification mineure au plan localisé de quartier que l'on peut faire au niveau administratif, de manière à garantir la distance de 10 mètres entre le bâtiment et le gros chêne dont nous avons beaucoup parlé.
A la suite de ce préavis, le terrassement devra être effectué de manière strictement verticale pour ne pas empiéter sur les racines de cet arbre et le service des forêts sera présent lors de l'ouverture de chantier.
Concernant le parking, nous avons fait de même afin de l'éloigner des arbres. Je tiens les plans à votre disposition. Quant à savoir si sa dimension est adaptée ou pas : dans la mesure où il est conforme au plan localisé de quartier, c'est le propriétaire qui prend le risque de le construire ou non. Je n'entends pas remettre en question ce plan localisé de quartier au-delà des modifications que je viens d'indiquer et qui visent précisément à protéger les arbres du chemin de Roday.
M. Robert Cramer. M. Moutinot vous a indiqué que nous avons été amenés à modifier quelque peu le plan localisé de quartier, précisément dans le but de protéger les arbres se trouvant sur cette parcelle. Si deux arbres devront effectivement être abattus pour la création du parking, le service des forêts et de la protection de la nature et du paysage a demandé que l'on plante trois gros chênes le long du chemin de Roday, afin de reconstituer une lignée d'arbres en continuation du chêne que vous avez mentionné dans votre interpellation. Par ailleurs, sept nouveaux arbres ont également été prévus à l'ouest, à la limite de la parcelle.
Concernant la préservation du gros chêne, qui mérite effectivement toute notre attention et à proximité duquel une pancarte avait été posée, suite au courrier adressé par l'association pour la sauvegarde du chemin de Roday aux autorités pour attirer leur attention sur ce point, une visite sur place a eu lieu et le panneau a été déplacé ces derniers jours. Il se trouve aujourd'hui à environ 20 mètres du chêne et est toujours fixé sur une poutraison enfoncée dans le sol, sans support de ciment, de sorte que les racines de l'arbre sont protégées.
Le service des forêts a également demandé la pose d'une clôture de protection afin d'éviter la circulation de véhicules et le parking sauvage sous les arbres existants.
C'est dire que notre souci est non seulement de préserver tous les arbres, à l'exception des deux qui devront être malheureusement abattus, mais également de prévoir un plus au niveau de l'arborisation de la parcelle par l'implantation de nouveaux arbres, de manière à mieux protéger encore le patrimoine arboré de notre canton.
Cette interpellation urgente est close.