Séance du vendredi 26 février 1999 à 17h
54e législature - 2e année - 4e session - 7e séance

IU 618
10. Réponse du Conseil d'Etat à l'interpellation urgente de M. Pierre Ducrest : Consultation du Grand Conseil concernant le tram de la rue de Lausanne. ( ) IU618
Mémorial 1999 : Développée, 612.

M. Laurent Moutinot. M. Ducrest se réfère à une déclaration que j'ai faite disant que les travaux de construction de la ligne de tram à la rue de Lausanne pouvaient débuter en août. Je confirme mes dires : s'il n'y a pas de recours - vous qui détestez les recours, Monsieur Ducrest, vous n'en souhaiterez pas dans ce dossier - il est effectivement exact que les travaux pourront commencer cet été.

Un projet de loi particulier n'est pas nécessaire, puisque la loi budgétaire annuelle prévoit, en 1998, 30 millions pour ce type de construction et que, par le biais des douzièmes provisoires, nous pourrons disposer de 2,5 millions par mois. Sachant que, pour faire des économies, le Conseil d'Etat a décidé que, lorsqu'il y avait deux rubriques - l'une en 1998 et l'autre en 1999 - les douzièmes seraient calculés sur la rubrique la plus basse, j'observe qu'en 1999 nous avons 15 millions sous cette rubrique, ce qui est largement suffisant.

Vous vous inquiétez également de savoir si la Ville de Genève peut suivre ce chantier. Celle-ci a certes quelques difficultés dans sa politique d'investissement, je suis néanmoins persuadé qu'elle est consciente de ses obligations et de la nécessité de cette construction. Une solution est d'ailleurs en cours de discussion avec elle.

Vous demandez enfin : pourquoi ne pas commencer par les Acacias ? L'article 4 de la loi sur le réseau des transports publics place, parmi les priorités, aussi bien les Acacias que la ligne Nations. Vu les très nombreux aléas de ces importants projets, nous commencerons, pour parler franchement, là où nous pourrons, c'est-à-dire là où nous serons en mesure de débuter effectivement les travaux. Je rappelle que les deux lignes ont déjà reçu la concession fédérale et que nous en sommes à l'approbation des plans définitifs, sous réserve, le cas échéant, des recours qui pourraient être déposés à leur encontre.

Il serait évidemment tout à fait souhaitable que les parkings de dissuasion - les «park and ride» - et les lignes de tram puissent être inaugurés le même jour. Mais vous conviendrez que cela est difficile dans la pratique. Nous nous efforcerons d'harmoniser cela au mieux mais, je le répète, nous construirons ces deux lignes et nous commencerons chaque fois les travaux dès que cela sera possible.

Cette interpellation urgente est close.