Séance du
vendredi 26 février 1999 à
17h
54e
législature -
2e
année -
4e
session -
7e
séance
IU 609
M. Laurent Moutinot. Nous avons déjà eu un long débat sur cette question. Je serai donc très bref pour répondre à M. Béné.
Il convient de bien distinguer la problématique des squatters de celle des locaux vides, à laquelle nous entendons nous attaquer dès lors qu'elle pose des problèmes sociaux, juridiques, financiers et urbanistiques. Comme je vous l'ai dit, une journée d'étude est d'ores et déjà prévue à ce sujet pour le 26 mars. La question des squatters n'est pas nouvelle et elle appelle de tout autres réponses.
M. Béné me demande si le Conseil d'Etat entend tolérer l'illégalité. Je réponds évidemment non. Il n'est pas question de tolérer une situation d'illégalité, mais en revanche il convient d'agir avec mesure, et le retour à la légalité doit se faire en douceur dans toute la mesure du possible. L'année dernière, la brigade des squats et la police ont d'ailleurs procédé à une centaine d'évacuations de squats sans la moindre difficulté.
Enfin, pour répondre à la dernière question de M. Béné, la police - je le dis en accord avec mon collègue M. Gérard Ramseyer - n'a pas prévu de mesures particulières de protection des surfaces commerciales vacantes.
Cette interpellation urgente est close.