Séance du
jeudi 25 février 1999 à
17h
54e
législature -
2e
année -
4e
session -
5e
séance
IU 619
Mme Jacqueline Cogne (S). Tout d'abord, puisque j'ai la parole, je tiens à remercier le président et son Bureau pour le magnifique bouquet de fleurs que j'ai reçu pendant mon hospitalisation.
Cette parenthèse étant fermée, mon interpellation urgente s'adresse à vous, Monsieur Gérard Ramseyer, en tant que président du département de justice et police et des transports.
J'ai lu aujourd'hui dans la presse - je ne pense pas être la seule - qu'il était question de faire appel à l'armée, car les policiers ne sont pas assez nombreux sur le territoire genevois, lors d'événements internationaux.
Je trouve quelque peu regrettable que la raison de cette demande soit le problème kurde, ce qui sous-entendrait que les Kurdes et leurs revendications nécessiteraient la présence de davantage de policiers que d'autres causes. Permettez-moi de vous rappeler un certain 9 novembre 1932, jour où l'armée est venue à la rescousse, tuant treize personnes et en blessant soixante-cinq autres...
Je vous pose donc les questions suivantes, au cas où Berne accepterait de financer sept cents militaires pour aider la police, qui se doit, il est vrai, d'encadrer les organisations internationales :
- Est-il prévu qu'ils soient armés ?
- Quelles devraient être leurs tâches précises ?