Séance du
jeudi 25 février 1999 à
17h
54e
législature -
2e
année -
4e
session -
5e
séance
PL 7678
Il en est pris acte.
M. Rémy Pagani(AdG). J'annonce un projet de loi s'agissant d'une nouvelle modification de la loi sur le Tribunal des prud'hommes concernant l'éligibilité des personnes d'origine étrangère ainsi que l'égalité entre hommes et femmes.
Mme Marie-Paule Blanchard-Queloz(AdG). Je me réfère à l'article 171 de la loi portant règlement du Grand Conseil. Celui-ci stipule qu'il peut être donné lecture d'une pétition sur demande de dix députés. Je souhaite donc savoir si ma demande de lire la pétition du Gap est soutenue.
Le président. Je vous prie de m'excuser ! Madame la secrétaire, vous voudrez bien procéder à la lecture de cette pétition.
PétitionInvestir dans l'école primaire aujourd'hui c'est croire en la société de demain
Mesdames etMessieurs les députés,
Les mesures d'économies prises par l'Etat de Genève menacent l'éducation de la jeunesse. Les soussignés demandent qu'en dépit des difficultés budgétaires, l'investissement dans l'éducation soit maintenu, notamment pour l'école primaire. Il y va de l'avenir de notre société.
Il y a, depuis 1992, une dégradation des conditions de l'enseignement primaire. Les soussignés demandent un retour à la situation antérieure à 1992 et au minimum le maintien intégral des acquis actuels en termes d'effectifs des classes, de nombre d'enseignants titulaires ainsi que celui des généralistes non titulaires (maîtres d'appui), d'encadrement professionnel (formateurs, chercheurs) et de diversité des enseignements (variétés des disciplines et nombre de maîtres spécialistes).
L'augmentation des effectifs d'élèves par classe contrevient à un enseignement de qualité et altère directement l'apprentissage.
En raison de ces transformations de l'école, de l'augmentation du nombre d'enseignants suppléants, la formation continue des enseignants est indispensable et ne doit pas être appauvrie par la limitation des offres de formation et la diminution du nombre de formateurs.
Dans les disciplines spéciales, telles que les arts plastiques, les activités sur textile, les activités sportives, les activités rythmiques et musicales, la diminution des heures d'enseignement confiées à des maîtres spécialistes affaiblit l'enseignement de ces disciplines, alors qu'elles font partie du bagage scolaire fondamental de tout élève.
La réduction de la variété, l'appauvrissement de la formation continue et la dégradation des conditions de l'enseignement à l'école primaire publique renforcent les inégalités entre les élèves, au mépris de l'article 4 de la loi sur l'instruction publique. Ces mesures menacent aussi les compétences des générations en formation, affaiblissant leur capacité d'affronter l'avenir.
Les soussignés demandent donc instamment au Grand Conseil de trouver les ressources nécessaires pour maintenir puis rétablir les prestations de l'école primaire, qui est l'école première, le fondement de toutes les formations ultérieures.
N.B. : 6540 signatures
GAPPCase postale 81211 Genève 18
b) de propositions de motions;
Le président. La proposition de motion suivante est parvenue à la présidence :