Séance du
jeudi 25 juin 1998 à
17h
54e
législature -
1re
année -
10e
session -
29e
séance
IU 514
Mme Barbara Polla (L). Ma deuxième interpellation urgente s'adresse à Mme la conseillère d'Etat Martine Brunschwig Graf et concerne l'institut d'architecture. Au début de la précédente législature, des modifications importantes ont eu lieu, que ce soit dans le programme ou dans l'organisation de l'Institut, ceci dans le cadre d'accords et d'une répartition des enseignements entre l'EPFL et l'Université de Genève. La mise en place de la complémentarité des programmes n'a pas été sans peine, mais il semble aujourd'hui que l'institut d'architecture de Genève ait à proposer un programme de qualité reconnu et surtout de spécificité universitaire dans les domaines en particulier de l'urbanisme et des arts appliqués avec notamment l'organisation de cycles d'étude architecture et arts appliqués en rapport avec la santé ou sauvegarde du patrimoine bâti, moderne et contemporain.
Cependant, la démission du directeur de l'institut ainsi que d'autres difficultés structurelles causent des soucis à ceux, ils sont nombreux et d'horizons souvent très divers, qui tiennent à la pérennité de l'institut d'architecture dans une forme évolutive. La commission de l'université s'est donc penchée à nouveau sur cette question et parmi les problèmes évoqués, citons celui du lieu auquel pourraient s'identifier dans la durée l'institut, ses enseignants et ses étudiants. Le recteur de l'université, Bernard Fulpius, a mentionné, devant la commission de l'université, la possibilité que l'institut d'architecture s'installe prochainement, et ceci dans une vision à long terme justement, dans les locaux de Battelle. Nous souhaiterions savoir, Madame la présidente, si cette possibilité est confirmée et dans quels délais une telle installation pourrait se faire. En effet, nous savons bien que l'habit ne fait pas le moine ni les bâtiments l'enseignement, mais il est vrai aussi que la certitude de l'attribution à l'institut d'architecture de locaux adéquats permettrait de rassurer ceux qui se préoccupent de sa pérennité, et à ceux qui y travaillent, d'investir plus sereinement dans la durée.