Séance du
jeudi 14 mai 1998 à
17h
54e
législature -
1re
année -
8e
session -
17e
séance
IU 493
M. Jacques Béné (L). Mon interpellation urgente s'adresse au Conseil d'Etat in corpore.
J'ai été affligé d'apprendre qu'une majorité à peu près de gauche de la commission des travaux a refusé d'entrer en matière sur le projet de loi qui concerne la traversée de Vésenaz et son financement. Ce projet de loi a été déposé après plus de dix ans de procédure et de réflexions diverses. La commune avait notamment admis de prendre en charge plus de 3 millions d'aménagement de surface sur une route cantonale. Il s'agit en fait de plus de 30 millions de travaux, soit cent emplois sur trois ans dans une conjoncture où la construction est malmenée et où il s'agit justement pour l'Etat de jouer un rôle anticyclique. De plus, les problèmes des traversées routières figuraient dans le discours de Saint-Pierre en bonne place.
Mesdames et Messieurs les conseillers d'Etat, même si ce projet d'importance ne résorbera pas le chômage actuel, il permettra néanmoins d'éviter que la situation n'empire. J'aimerais vous poser deux questions. La première : quelle est votre position officielle par rapport à ce projet de loi que vous avez déposé ? La deuxième : quelle est votre position par rapport aux investissements publics futurs dont tout le monde sait qu'ils ont un effet de levier important pour l'économie en général et pour le chômage en particulier ? J'ose espérer que votre réponse donnera un peu d'espoir à la population de ce canton qui attend avec impatience des décisions concrètes de notre part et de la vôtre afin de favoriser la reprise économique.