Séance du
jeudi 14 mai 1998 à
17h
54e
législature -
1re
année -
8e
session -
17e
séance
IU 486
M. Jean-Claude Dessuet (L). Mon interpellation s'adresse à M. le conseiller d'Etat Robert Cramer.
En lisant la «Tribune de Genève» au début de la semaine, j'ai appris que la Seymaz avait besoin de liberté et que l'écologiste Robert Cramer, chef du département de l'intérieur, de l'agriculture, de l'environnement et de l'énergie, avait présenté un plan complet de retour à la nature. Afin de mener ce projet à bien, il faudrait également procéder à un remembrement parcellaire, au besoin par voie d'expropriation.
Monsieur le conseiller d'Etat, je pense que vous n'êtes pas très au courant des lois sur le remaniement parcellaire ! J'espère que vous aurez le temps de vous informer avant de me donner votre réponse.
Par ailleurs, vous devez savoir que le long de la Seymaz, il y a des petits et moyens agriculteurs, de type familial, des petits maraîchers contraints à faire du maraîchage pour survivre. Si un remaniement parcellaire est mis en place, il faudra en assumer les conséquences : ces personnes ne pourront pas payer et vous aurez éliminé une partie de l'agriculture genevoise. En tant que conseiller d'Etat écologiste, je ne peux pas vous féliciter.
S'agit-il d'une décision du Conseil d'Etat, le journaliste a-t-il mal interprété vos propos ou s'agit-il d'un excès de zèle de votre part ?