Séance du
jeudi 18 décembre 1997 à
17h
54e
législature -
1re
année -
3e
session -
59e
séance
IU 415
M. Christian Ferrazino (AdG). Ma deuxième interpellation urgente s'adresse également au président du Conseil d'Etat. Elle fait suite à la fusion de la SBS et de l'UBS qui, après celle de Ciba-Geigy et Sandoz ayant abouti à la création de Novartis, tend, bien évidemment, au rendement maximum des capitaux investis plutôt qu'à l'amélioration du sort du personnel desdites entreprises.
Je ne parlerai pas des conséquences néfastes pour l'emploi et particulièrement difficiles pour ceux qui les vivent.
Je limiterai simplement mes questions à ce que cette fusion démontre de façon inquiétante, à savoir les limites du pouvoir politique face au pouvoir économique.
Fort naïvement, sans doute, je vous demande si le politique a encore une parcelle de pouvoir en l'occurrence; dans l'affirmative, entend-il l'utiliser ou veut-il, tout simplement, s'en dessaisir ?
Nous avons lu dans la presse que le Conseil d'Etat entendait réagir, et nous en prenons acte. Néanmoins, nous voudrions savoir comment et avec quels moyens. Nous voudrions aussi connaître les objectifs qu'il se fixe face à cette situation particulièrement scandaleuse.