Séance du
jeudi 18 décembre 1997 à
17h
54e
législature -
1re
année -
3e
session -
59e
séance
IU 414
M. Christian Ferrazino (AdG). Mon interpellation urgente, adressée au Conseil d'Etat, fait suite à une information publiée dans la presse d'aujourd'hui concernant la décision du Conseil administratif de la Ville de Genève de convoquer, dans cette salle, une séance extraordinaire du Conseil municipal lundi prochain, à 17 h, en raison des velléités qu'aurait exprimées le Conseil d'Etat de refuser le budget voté lundi dernier par le Conseil municipal.
Le Conseil administratif justifie cette démarche auprès du Conseil municipal - j'ai ici la lettre de M. Michel Rossetti - en précisant, je cite : «Les informations recueillies auprès du département de l'intérieur, de l'agriculture, de l'environnement et de l'énergie amènent le Conseil administratif à considérer que le budget, tel que voté le 15 décembre, pourrait ne pas être accepté par le Conseil d'Etat.»
Personne n'ignore les difficultés auxquelles le Conseil municipal a été confronté, puisqu'il a été saisi d'un budget dont le déficit dépassait largement ce qui est prévu par la loi. Le Conseil municipal a dû faire beaucoup d'efforts pour arriver à adopter un budget qui est, à 250 000 F près, dans la cible visée par la loi.
Par conséquent, ma question est simple : le Conseil d'Etat entend-il remettre en cause le résultat de ce budget voté par le Conseil municipal ou le Conseil administratif, persévérant apparemment dans sa mauvaise humeur, brandit-il des menaces qui, en l'espèce, sont inexistantes ?