Séance du
jeudi 18 décembre 1997 à
17h
54e
législature -
1re
année -
3e
session -
59e
séance
IU 405
M. Roger Beer (R). Qu'en est-il du prix de l'eau pour les maraîchers ?
Tel est le titre de l'interpellation urgente que j'adresse à M. le conseiller d'Etat Robert Cramer, nouveau responsable de l'environnement et des Services industriels.
Cette interpellation urgente est due au fait que la motion d'un certain nombre de collègues députés ne pourra pas être présentée ce soir, à 20 h 30, dans le cadre du traitement du budget des Services industriels.
En attendant que vous puissiez prendre connaissance de cette motion, lors de notre séance de janvier, je tiens à vous rendre tous attentifs aux problèmes posés par la hausse du prix de l'eau pour les maraîchers genevois. Par la même occasion, j'aimerais connaître les sentiments du conseiller d'Etat, en charge du dossier, sur cette situation.
Il faut savoir que les maraîchers genevois représentent un pan important de notre économie agricole. Aujourd'hui, leur survie, par rapport à la concurrence romande et étrangère, est sérieusement remise en cause par la hausse du prix de l'eau.
Dès lors, je me demande si les Services industriels ne devraient pas envisager quelques mesures différenciées pour la taxation du prix de l'eau en fonction de son utilisation.
En effet, je trouve que l'utilisation de l'eau pour des besoins ménagers ou pour rafraîchir un immeuble administratif ne devrait pas être considérée de la même manière que son utilisation rationnelle pour les productions végétales que sont les salades, les cardons et autres spécialités maraîchères de notre terroir.
Je suis conscient que cette question ne peut être portée, présentement, à l'ordre du jour. Toutefois j'espère que le Conseil d'Etat, d'entente avec les Services industriels et les maraîchers, pourra trouver une solution viable pour nos maraîchers et nos agriculteurs.