Séance du vendredi 3 octobre 1997 à 17h
53e législature - 4e année - 11e session - 50e séance

PL 7619-A
5. Rapport de la commission des travaux chargée d'étudier le projet de loi du Conseil d'Etat ouvrant un crédit de 1 184 000 F pour les travaux de rafraîchissement du bâtiment administratif, de l'entrée principale, d'adaptation du bassin principal et de l'installation solaire, à Genève-Plage. ( -) PL7619
 Mémorial 1997 : Projet, 3359. Renvoi en commission, 3377.
Rapport de M. Chaïm Nissim (Ve), commission des travaux

Notre commission des travaux s'est réunie à 2 reprises pour examiner cet objet, les 2 et 16 septembre 1997, sous la présidence de MM. Henri Duvillard, Harmann, directeur du génie civil, et Heer, le nouveau chef du service des lacs et cours d'eau, nous ont assistés et nous ont présenté le projet.

Le projet de loi qui vous est soumis est une partie d'un projet plus vaste, devisé au départ à quelque 3 millions de francs, et qui visait à refaire complètement le bâtiment central de Genève-Plage. Pour des raisons budgétaire faciles à comprendre, en cette période de vaches maigres, le projet a été revu à la baisse. La direction du génie civil, d'entente avec les exploitants de Genève-Plage, que nous avons également auditionnés, a décidé de ne faire que l'urgent et le strict nécessaire. L'urgent et le strict nécessaire, c'est de changer les goulottes, sortes de marches en ciment sur lesquelles les enfants se blessaient les pieds en sortant de la piscine. En effet, les goulottes existantes ont 25 ans d'âge, sont très abîmées par le gel et on ne peut plus les remplacer, on n'en trouve plus. (On nous a fait passer en commission une de ces goulottes abîmées, les députés ont pu ainsi se convaincre de l'urgence des travaux.) Il faut donc changer les goulottes. On en profite pour passer un coup de peinture sur les bâtiments existants et pour refaire l'installation de chauffage solaire, malheureusement inefficace: elle était conçue pour chauffer l'eau de la piscine, or celle-ci est déjà trop chaude la plupart du temps, si bien que des germes s'y développent et qu'il faut la changer assez souvent. Plutôt que de gaspiller de précieuses thermies à chauffer de l'eau déjà trop chaude, mieux vaut chauffer l'eau des douches, ce que l'ensemble des commissaires ont accepté. Sur la remarque du rapporteur, qui trouvait le prix annoncé de 50 c/kWh thermique avant subvention un peu trop élevé, M. Sella, de l'OCEN, s'est engagé à mieux optimiser les surfaces, c'est-à-dire à réduire le nombre de m2 installés, pour faire aussi descendre le prix du kWh thermique. (Il existe en effet une surface optimum pour réduire le prix du kWh solaire thermique, et dans ce projet une couverture des besoins de 90% avait été acceptée, ce qui est trop élevé et entraîne une rentabilité réduite.) Le prix de 203 000 F de cette installation sera donc réduit en conséquence, ce qui devrait aussi avoir une incidence favorable sur l'ensemble du projet.

Deux autres remarques ont été faites en commission:

- M. Claude Blanc a fait observer aux exploitants et à l'Etat que cette piscine de Genève-Plage est un cas spécial, au point de vue administratif: elle est la seule installation de cette sorte à émarger pour son fonctionnement au budget de l'Etat, toutes les autres piscines sont municipales. Il propose à l'Etat de profiter du fait que la convention entre l'Etat et l'Association Genève-Plage arrivera à renouvellement dans 4 ans, pour commencer tout de suite à renégocier une cession, avec l'ACG, Cologny et la Ville. Il votera le crédit puisque Genève-Plage pour l'instant, nous appartient, mais en spécifiant bien qu'il ne le revotera pas dans 4 ans; il compte bien que d'ici-là la situation administrative se sera régularisée.

- M. Pierre Meyll, de son côté, fait une autre remarque: le crédit initial a été tronqué pour des raisons budgétaires; il ne s'opposera pas à ce premier morceau, mais en précisant bien qu'il compte bien que le crédit total soit un jour débloqué. M. Harmann a rassuré M. Meyll sur un point: le crédit partiel tel que voté ne prétériterait en rien un éventuel complément ultérieur.

Ces 2 points acquis, la commission a voté le projet de loi proposé à l'unanimité, et nous vous proposons, Mesdames et Messieurs les députés, d'en faire de même.

Premier débat

M. Chaïm Nissim (Ve), rapporteur. On voulait le traiter tout de suite, Madame la présidente !

La présidente. Vous êtes des fauteurs de troubles ! Nous sommes en premier débat.

Ce projet est adopté en trois débats, par article et dans son ensemble.

La loi est ainsi conçue :

(PL 7619)

LOI

ouvrant un crédit de 1 184 000 F pour les travaux de rafraîchissementdu bâtiment administratif, de l'entrée principale, d'adaptationdu bassin principal et de l'installation solaire, à Genève-Plage

LE GRAND CONSEIL

Décrète ce qui suit:

Article 1

1 Il est ouvert au Conseil d'Etat un crédit de1 184 000 F (y compris TVA et renchérissement) pour couvrir les frais d'exécution des travaux énumérés ci-dessous:

a) rafraîchissement du bâtiment administratif et de l'entrée principale;

b) changement des goulottes du bassin principal;

c) adaptation de l'installation de captage de l'énergie solaire.

2 Le crédit se décompose de la manière suivante:

- travaux 

732 900 F

- honoraires et frais 

79 500 F

- TVA 

52 800 F

- renchérissement 

32 500 F

- étude (déjà effectuée) 

274 400 F

- attribution au fonds de   décoration 

11 700 F

Total arrondi à

1 184 000 F

Art. 2

Ce crédit est inscrit au budget d'investissement de 1998, sous la rubrique 55.02.00.503.25.

Art. 3

Le financement de ce crédit est assuré par le recours à l'emprunt dans les limites du cadre directeur fixant à environ 250 millions de francs le maximum des investissements annuels, dont les charges financières en intérêts et en amortissements sont à couvrir par l'impôt.

Art. 4

L'amortissement de l'investissement est calculé chaque année sur sa valeur résiduelle et est porté au compte de fonctionnement.

Art. 5

La présente loi est soumise aux dispositions de la loi sur la gestion administrative et financière de l'Etat de Genève, du 7 octobre 1993.

Des voix. Bravo, très bien, Chaïm ! (Applaudissements.)

La présidente. C'est le moment d'être efficaces ! Pour la dernière séance de la législature, bravo !

6. Ordre du jour.

M. Olivier Lorenzini(PDC). Vous avez nommé les députés qui quitteront ce parlement à la fin de la législature. D'une part, c'est mon anniversaire...

Des voix. Ouais ! (Applaudissements.)

La présidente. Bon anniversaire !

Des voix. Happy birthday to you !

La présidente. Bon anniversaire ! Un instant... il y en a deux !

L'assemblée chante. Happy birthday to you, happy birthday to you, happy birthday to you, Olivier, happy birthday to you ! (Applaudissements.)

La présidente. Je trouve que vous chantez très bien. Je vous prie de bien vouloir recommencer pour fêter Mme Geneviève Mottet-Durand !

L'assemblée chante. Happy birthday to you, happy birthday to you, happy birthday to you, Geneviève, happy birthday to you ! (Applaudissements.)

M. Olivier Lorenzini. Oui, autre chose ! Le huis clos étant terminé, je désire vous entretenir de certains propos que nous avons eus ce soir lors du repas. M. Ducret...

La présidente. Ecoutez, nous en sommes à l'ordre du jour !

M. Olivier Lorenzini. Je parle de l'ordre du jour ! M. Ducret m'a dit, à juste titre, tout ce qu'il a pu apporter à ce Grand Conseil durant sa présidence. (Rires.) Je désire que l'on soit conscient du fait que M. Ducret... (Commentaires.) Laissez-moi finir ! J'aimerais...

La présidente. Silence, alors, s'il vous plaît !

Une voix. J'aimerais, j'aimerais !

M. Olivier Lorenzini. Je désire que M. Ducret soit applaudi à la fin de mon intervention pour l'efficacité qu'il a su apporter à l'organisation de notre Grand Conseil. (Rires.) (Applaudissements.) Non, vous êtes c... ! (Rires.) M. Ducret nous a...

Des voix. Ah, il est des nôtres...

M. Olivier Lorenzini. Non, non, non ! Oh ! (L'orateur siffle.)

Des voix. ...il a bu son verre comme les autres ! (Rires.)

La présidente. Nous avons encore un point à traiter ! Alors, allez-y, mais accélérez un tout petit peu votre débit !

M. Olivier Lorenzini. M. Ducret...

Des voix. Ducret ! Ducret ! Ducret !

La présidente. J'ai cru que c'était M. Blanc qui voulait me chahuter.

M. Olivier Lorenzini. Pourriez-vous gérer cette salle, Madame la présidente ? M. Ducret nous a donné l'idée de classer les ordres du jour et les projets de lois dans l'ordre. (Brouhaha.) Il a créé la salle de la présidence du Grand Conseil au rez-de-chaussée, ce qui nous évite de monter à l'étage... (Rires.) ...ainsi que la salle des bureaux et la salle Adhémar-Fabri. Pour ces raisons, je vous demande de l'applaudir. (Applaudissements.)