Séance du
jeudi 2 octobre 1997 à
17h
53e
législature -
4e
année -
11e
session -
47e
séance
IU 395
M. Max Schneider (Ve). Ma deuxième interpellation urgente s'adresse à M. Claude Haegi. Elle porte sur des constructions dites «pieds dans l'eau», c'est-à-dire édifiées en zones inondables.
Au mois de juin, nous avions traité de la réhabilitation des rivières genevoises. Pour une rivière à risque, le service du lac et des cours d'eaux avait proposé la réalisation d'un canal de décharge entre le Foron et la Seymaz et entre la Seymaz et le lac. J'ignore si le département des travaux publics et de l'énergie - supposant que le Conseil d'Etat et notre Grand Conseil accepteraient le creusement du canal précité du Foron au lac - a sans autre octroyé des permis de construire en zones inondables, le long de la Seymaz et le long du Foron.
Le projet de canal ayant été rejeté, je demande au président du département des travaux publics et de l'énergie si les villas sises au chemin de la Montagne, entre la route de Mon-Idée et le chemin du Petit Bel-Air, risquent d'être inondées. Je pose la même question au sujet des constructions planifiées au bord du Foron. Risquent-elles d'être endommagées par des crues annuelles ou décennales ?
Ma dernière question est pour M. Haegi.
Monsieur Haegi, vous nous aviez promis, en commission de l'environnement et de l'agriculture, de présenter à ce Grand Conseil un projet de loi pour des travaux sur la Seymaz à entreprendre cette année encore.
Connaissant les risques d'inondation en aval de la Seymaz, ce projet nous tient à coeur. Notre souhait, avant que nous quittions ce Grand Conseil, est que ces travaux commencent en amont de la Seymaz, afin de disposer d'un bassin de rétention ou d'une zone éponge en cas de crue.