Séance du
vendredi 19 septembre 1997 à
17h
53e
législature -
4e
année -
9e
session -
42e
séance
IU 365
M. Guy-Olivier Segond, conseiller d'Etat. Mme Claire Chalut m'a interpellé sur la situation d'une femme, mère de quatre enfants, abandonnée par son mari, malade, sans travail, et qui, selon une brochure électorale du parti libéral, aurait réussi à accumuler toutes les aides possibles de tous les services sociaux imaginables.
Cette situation est non seulement invraisemblable mais impossible pour au moins trois raisons. (Exclamations.)
D'abord il est impossible d'être simultanément bénéficiaire de l'assurance-chômage - ce qui suppose que l'on est en âge d'activité - et bénéficiaire de l'OCPA - ce qui suppose que l'on est en âge AVS.
Ensuite, il est impossible d'être simultanément aidé par l'Hospice général qui intervient pour les personnes en âge d'activité et par l'OCPA qui intervient en âge AVS.
Enfin, il est impossible de recevoir simultanément l'aide de l'OCPA, qui comprend le loyer, et une allocation-logement de l'office cantonal du logement.
En revanche, il est exact que l'on peut recevoir des subsides pour assurés à ressources modestes et que, simultanément, on soit aidé par l'OCPA, si l'on est rentier AVS, ou par l'Hospice si l'on est au bénéfice des prestations de l'assistance publique. Cela a été clairement voulu par le Conseil d'Etat et le Grand Conseil qui a voté une loi à cet effet.
Pour le reste, Madame la députée, tout ce qui est écrit n'est pas toujours vrai ! En période électorale, il y a des dérapages et de fréquentes exagérations. Cela arrive au parti libéral ! (Rires.) Cela arrive, je crois, à l'Alliance de gauche ! Mon espoir est que cela n'arrive pas aux radicaux qui incarnent le bon sens et la modération ! (Rires.)
Cette interpellation urgente est close.