Séance du
vendredi 19 septembre 1997 à
17h
53e
législature -
4e
année -
9e
session -
41e
séance
IU 370
Mme Martine Brunschwig Graf, conseillère d'Etat. Dans un premier temps, j'ai cru que M. Hausser adressait ses félicitations au Conseil académique et au recteur pour s'être entendus sur une action commune et le rôle dévolu au Conseil académique, à savoir développer davantage les liens unissant l'université à la cité.
Je suis sûre que c'est cela qu'il faut comprendre en contrepoint de votre interpellation, Monsieur le député Hausser. Maintenant, je réponds à votre question.
Vous demandez pourquoi le Conseil académique et le rectorat ont décidé d'attribuer une étude d'impact de l'université à Arthur Andersen plutôt qu'à une autre université ou à la Conférence des universités européennes, voire à toute institution autre qu'Arthur Andersen.
J'ai deux réponses à vous donner :
1. Un appel d'offres a été lancé. Il a été publié par voie de presse le 1er juillet 1997. La sélection a été faite à partir du 14 juillet et l'étude d'impact, commencée au mois d'août, doit être terminée le 28 novembre prochain, au plus tard. Cela vous fera comprendre pourquoi si peu d'universités ont répondu à l'appel d'offres, indépendamment de celle de Genève. Je n'ai pas la liste des postulants.
2. Les offres ont donné le résultat suivant : les coûts étaient compris entre 41 000 F et 250 000 F. L'entreprise Arthur Andersen a été choisie sur la base du rapport qualité/prix des prestations proposées. Le groupe chargé des évaluations a estimé, après l'audition des différents postulants, que l'offre d'Andersen était la meilleure; elle est inférieure à 100 000 F.
Cette interpellation urgente est close.