Séance du
vendredi 19 septembre 1997 à
17h
53e
législature -
4e
année -
9e
session -
41e
séance
IU 368
M. Jean-Philippe Maitre, président du Conseil d'Etat. Nous ne vous cachons pas que l'interpellation urgente de Mme Johner, en tant qu'elle est adressée au Conseil d'Etat, nous a surpris.
En effet, votre parlement a décidé que le personnel du Grand Conseil serait désormais placé sous sa responsabilité, respectivement de son Bureau.
Il est exact que la loi votée par votre parlement n'est pas encore en vigueur. Il est néanmoins clair que dès lors ce parlement a arrêté les choix qu'il estimait devoir retenir; le Conseil d'Etat n'a plus à intervenir dans les affaires liées à la gestion du personnel du Grand Conseil.
Le Conseil d'Etat n'a donc pas donné d'instructions à la personne mise en cause dans cette interpellation. Il n'entend d'ailleurs pas lui en donner, considérant qu'il s'agit là d'une affaire relevant désormais de votre compétence.
Le Grand Conseil ayant souhaité placer sous sa responsabilité les affaires relevant de son service, au titre de la gestion du personnel, qu'il me soit simplement permis de lui donner un bref conseil qui résulte de l'expérience :
Si, en matière de personnel et de sa gestion, vous vous mettez à traiter en séance publique de situations qui, à tout bout de champ, peuvent devenir délicates, vous aurez tôt fait de démobiliser le personnel. Vous provoquerez des effets largement pervers dont vous serez les premiers à vous plaindre.
Cette interpellation urgente est close.