Séance du
jeudi 18 septembre 1997 à
17h
53e
législature -
4e
année -
9e
session -
39e
séance
IU 378
M. Andreas Saurer (Ve). Ma deuxième interpellation porte sur l'ouverture d'une clinique privée de sevrage nommée Sogeta, en juillet, derrière l'hôpital cantonal. Je m'y suis rendu au moment de l'inauguration et j'ai éprouvé un sentiment très bizarre. Les membres du conseil d'administration, entre autres M. Vernet, n'ont pas été capables de me dire à qui elle est destinée. Je me suis adressé au directeur - M. Dupont, je crois, qui n'a rien à voir avec les ambulances Dupont - qui n'a pas non plus été capable de me répondre clairement. On ne sait pas très bien si elle est destinée aux alcooliques, aux tabagiques, aux toxicos : c'était vraiment flou. Par contre, les locaux sont magnifiques.
La loi sanitaire que vous nous avez présentée il y a quelques jours montre le souhait du Conseil d'Etat de diminuer le nombre des lits d'hôpitaux, ce que je comprends tout à fait. Alors, j'ai de la peine à m'expliquer que d'un côté on diminue les lits d'hôpitaux et que de l'autre on permette la création d'une clinique privée. Vous me direz que vous ne pouvez pas intervenir. Je le veux bien.
Mais deux questions se posent tout de même :
1) Pourquoi envisagez-vous une collaboration médicale avec cette clinique ? Comme vous le savez, il est prévu qu'une cheffe de clinique de l'hôpital cantonal collabore avec cette clinique.
2) Cette clinique va-t-elle figurer sur la liste des hôpitaux agréés de la LAMal ? C'est évidemment extrêmement important pour les éventuels bénéficiaires, parce que si tel n'était pas le cas les personnes qui devraient y séjourner auraient des difficultés à prendre en charge la totalité de leurs frais.
Je vous remercie de bien vouloir répondre à ces deux questions.