Séance du
jeudi 18 septembre 1997 à
17h
53e
législature -
4e
année -
9e
session -
39e
séance
IU 368
Mme Liliane Johner (AdG). Madame la présidente, Mesdames et Messieurs les députés, mardi 16 septembre, nous avons pu prendre connaissance d'un article paru dans la «Tribune de Genève» sous le titre : «La sautière fait le ménage au service du Grand Conseil».
Le citoyen, à la lecture de ce titre, doit penser : très bien, voilà une femme qui a de la poigne ! Pourtant, en poussant plus loin la lecture, on ressent un certain malaise qui nous interpelle quelque peu - et c'est un euphémisme...
Ce que le lecteur ne peut vraiment déceler, c'est que sous couverture d'efficacité, ses méthodes ont engendré de véritables drames humains, qu'en ce qui nous concerne, nous ne pouvons cautionner : dépressions, transferts non souhaités, prise de retraite anticipée même en étant perdant. Nous avons l'impression de nous trouver face à ce procédé détestable et, de plus, condamnable, nommé mobbing, qui consiste à pousser le personnel à bout, afin qu'il donne lui-même sa démission.
Qu'il y ait certains changements à effectuer, nous en sommes convaincus. Mais ce n'est pas forcément avec ce genre de méthodes que l'on y parvient. Après vingt ans passés dans ces murs, dont deux au sein du Bureau, j'ai pu apprécier la disponibilité, l'efficacité et la gentillesse des employés de ce service qui n'ont pas failli à leur tâche auprès des députés.
Puisque ce service est encore sous contrôle du Conseil d'Etat, mes questions sont les suivantes :
Qui juge les compétences de la sautière et qui analyse son travail ?
Le Conseil d'Etat a-t-il chargé Mme Boussina de faire le ménage dans ce service avec la consigne : la fin justifie les moyens ?
Le mobbing qui prévaut dans ce service est-il fréquemment utilisé au sein de l'administration cantonale ?
Merci de bien vouloir répondre à ces questions !