Séance du vendredi 13 juin 1997 à 17h
53e législature - 4e année - 7e session - 29e séance

IU 353
11. Réponse du Conseil d'Etat à l'interpellation urgente de M. Jean-Philippe de Tolédo : Métro léger ou traversée de la rade. ( ) IU353
Mémorial 1997 : Développée, 4238.

M. Gérard Ramseyer, conseiller d'Etat. Le développement des transports publics s'inscrit dans le cadre des besoins de déplacements nécessaires à la vie et au développement de notre cité et de sa région.

Par ailleurs, la loi sur les transports publics fixe les modalités de fonctionnement de cette loi. La création de voies réservées aux transports publics vise à améliorer la vitesse commerciale pour les transports collectifs.

Il est prouvé qu'au Centre-Ville, seul le développement de transports publics performants, tels que le tram, est à même de répondre aux objectifs généraux de la politique des déplacements à Genève qui sont :

Premièrement, de répondre à la demande en mobilité de la population.

Deuxièmement, améliorer l'accessibilité à l'agglomération.

Troisièmement, préserver l'environnement en réduisant les nuisances du trafic motorisé.

J'attire l'attention de M. Jean-Philippe de Tolédo sur le fait que les calamités qu'il prophétise sont les mêmes qui ne se sont pas réalisées avec la ligne du tram 13.

Je précise également qu'il est faux de prétendre que la rue de Lausanne deviendrait une rue de connexion, soit une rue presque piétonne, parce qu'elle ne ferait plus partie du réseau primaire.

J'aimerais encore ajouter que, dans le cadre de la politique des transports et de la circulation, une étude, C 2005, a été lancée, suite au refus par le peuple de la traversée de la rade. Cette étude, amorcée dans le cadre des états généraux de la circulation qui se sont tenus le 28 février 1997 et auxquels participaient, notamment, les représentants de tous les milieux concernés, y compris le groupe transport et économie, est en cours. Elle est même discutée par le groupe transport et économie et la coordination transport.

Les grandes lignes des décisions seront connues cet automne. En l'état actuel de cette étude, il n'est pas possible d'affirmer que les projets «tram» ont une utilité «hypothétique». C'est exactement le contraire dont il s'agit ! Cette étude confirme plutôt que la politique en cours est la seule qui permette d'atteindre les objectifs fixés par les autorités, par ce Grand Conseil et par le peuple genevois.

Cette interpellation urgente est close.