Séance du
jeudi 12 juin 1997 à
17h
53e
législature -
4e
année -
7e
session -
27e
séance
IU 349
M. Pierre-Alain Champod (S). Mon interpellation concerne l'association Trajets et s'adresse plus particulièrement à M. Segond. J'avais déjà adressé une interpellation en décembre dernier sur ce thème, car, à cette époque, cette association traversait une crise.
Ce printemps, un groupe de travail présidé par l'ancien conseiller d'Etat Jaques Vernet avait tenté de trouver une solution aux conflits qui existaient d'une part au sein de l'association et, d'autre part, entre l'association et l'Etat.
Les conclusions de ce groupe de travail laissaient apparaître qu'une solution avait été trouvée, et nous espérions qu'elle permettrait de maintenir l'important travail effectué par cette association auprès d'une population souffrant de troubles psychiques.
En effet, au-delà des critiques que nous pouvons émettre sur certains aspects de la gestion, nous avons toujours estimé que cette association effectuait un travail indispensable auprès des personnes fragiles sur le plan psychique. Ce travail de soutien hors de l'hôpital n'est que peu ou pas du tout assumé par les services officiels de psychiatrie.
Or, ces derniers jours, différents articles de presse, notamment du «Journal de Genève», relatent que les solutions mises en place par le groupe Vernet ne seraient pas mises en oeuvre par l'association, et qu'on se retrouverait de nouveau dans la même impasse qu'en décembre dernier.
Ces informations m'amènent à poser trois questions :
Le Conseil d'Etat peut-il confirmer que l'association Trajets n'applique pas les décisions prises par le groupe Vernet comme le rapporte la presse ?
Le Conseil d'Etat peut-il nous indiquer les mesures qu'il va prendre pour que les personnes suivies par l'association Trajets continuent de bénéficier d'un encadrement de qualité ?
L'association Trajets employant de nombreux collaborateurs, quelles mesures le Conseil d'Etat va-t-il prendre pour maintenir ces emplois ?
Je remercie d'avance le Conseil d'Etat pour ses réponses.
12. Interpellation urgente de M. Bernard Clerc sur le statut fiscal de M. Arditi. ( )