Séance du
jeudi 29 mai 1997 à
17h
53e
législature -
4e
année -
6e
session -
21e
séance
IU 346
Mme Elisabeth Reusse-Decrey (S). Mon interpellation s'adresse à Mme Brunschwig Graf à propos de la rénovation du primaire. Il y a ce que l'on nous en dit : l'enfant au coeur des préoccupations, la collaboration et l'effort pour resserrer les liens avec les familles, le respect du cheminement personnel de l'enfant. Voilà en ce qui concerne la théorie.
Dans les faits, à l'école de Pré-Picot, on va déplacer des enfants dans une autre école, et, de plus, d'une école en rénovation à une école en non-rénovation, sans se soucier des incidences que ces mutations provoquent sur les enfants. On dégoûte les parents qui se sont investis avec enthousiasme dans cette réforme et on crée des difficultés d'organisation de la vie familiale. Voilà pour les faits.
Dans un précédent débat au sein de ce Grand Conseil concernant la rénovation du primaire, on nous a assuré que tous les moyens nécessaires seraient mis en oeuvre pour le succès de cette rénovation. Mais aujourd'hui les événements semblent prouver le contraire. Aussi j'aimerais savoir comment le Conseil d'Etat justifie de telles décisions qui ne tiennent compte ni de l'intérêt de l'enfant, ni des inquiétudes des parents, ni des situations familiales.
La présidente. Il sera répondu aux interpellations urgentes demain à 17 h au point 17 bis de notre ordre du jour.