Séance du
jeudi 20 février 1997 à
17h
53e
législature -
4e
année -
3e
session -
5e
séance
IU 297
M. Roger Beer (R). Ma deuxième interpellation urgente concerne la pauvreté des personnes âgées. Elle s'adresse à M. Guy-Olivier Segond, chargé de l'action sociale et de la santé publique.
Je me réfère toujours au «GHI», du 23 janvier 1997, qui publie un article de notre collègue René Ecuyer, par ailleurs membre actif de l'AVIVO, où il se fend d'un certain nombre de déclarations mettant en cause l'efficacité de la politique sociale de Genève en faveur des personnes âgées du canton.
Je suis étonné de lire que malgré toutes les interventions de l'Etat et des communes, tant par l'intermédiaire des différents services sociaux, par l'Hospice général ou même par des institutions semi-privées, il existerait encore une telle misère.
Les fracassantes déclarations de M. Ecuyer me laissent quelque peu songeur. Quelle est la réalité des faits ? Certaines statistiques montrent plutôt que la précarité touche de moins en moins les personnes âgées et de plus en plus les familles et les jeunes.
Monsieur Segond, la situation des personnes âgées est-elle si défavorable ? M. Ecuyer a-t-il exagéré ? La priorité à l'action sociale est-elle toujours respectée ? Le nombre des bénéficiaires a-t-il augmenté ? Le montant des prestations a-t-il augmenté ? Quels renseignements généraux pouvez-vous donner à ce sujet ?
J'avais une troisième interpellation urgente concernant notre chère Banque cantonale et son taux hypothécaire, qui fait référence à Genève. Comme elle vient d'en annoncer la baisse, suivant en cela l'exemple déjà donné par toutes les autres banques, je ne donnerai pas suite à cette interpellation urgente. (Rires.)