Séance du jeudi 23 janvier 1997 à 17h
53e législature - 4e année - 2e session - 1re séance

IU 285
18. Interpellation urgente de Mme Elisabeth Reusse-Decrey : Formation professionnelle supérieure (HES). ( )IU285

Mme Elisabeth Reusse-Decrey (S). Mon interpellation s'adresse à Mme Brunschwig Graf et intervient suite à la lecture du journal du département de l'instruction publique : «L'Ecole». J'ouvre ici une toute petite parenthèse, j'ose espérer que le projet «Symphonie» permettra d'éviter à une députée et mère de famille nombreuse, qui porte le même nom et loge sous le même toit et ne sont qu'une seule et même personne, de recevoir ce journal en cinq exemplaires. Je ferme la parenthèse.

Les rédacteurs de ce journal ont choisi de présenter la problématique des HES. Dès lors, il y avait à notre avis deux possibilités : soit uniquement expliciter ce qu'allait devenir la formation professionnelle supérieure, les enjeux et les défis, soit aborder aussi la question des structures et de présenter de manière équitable les deux voies en discussion à Genève, à savoir : faire partie d'une HES de Suisse occidentale ou travailler à l'élaboration d'une HES cantonale en collaboration avec d'autres HES romandes.

Non seulement dans ce journal il est développé la problématique d'une seule structure possible, soit la HESSO, mais, en plus, on donne la parole aux partisans de cette structure. Ce ne sont pas moins de huit pages qui sont ainsi consacrées à la HES et à la HES de Suisse occidentale. On nous annonce bien, sur trois lignes, que dans un prochain numéro on ouvrira le débat entre les partisans et les opposants d'une HES genevoise. Nous estimons qu'il s'agit là d'une manière pas très démocratique d'agir : utiliser des fonds publics de manière partiale !

Je pose donc deux questions :

1) Pourquoi cette inégalité de traitement à travers un journal public et avec des fonds publics ?

2) Laisserez-vous, Madame la présidente, une place équivalente, dans un prochain numéro, à ceux qui, démocratiquement, ont choisi une autre option que la vôtre ?