Séance du
vendredi 13 décembre 1996 à
17h
53e
législature -
4e
année -
1re
session -
53e
séance
IU 264
M. Philippe Joye, conseiller d'Etat. Merci, Madame la députée, de votre interpellation urgente relative à la passerelle sur l'Arve reliant le chemin de la Gravière à l'avenue Sainte-Clotilde. Voici ma réponse :
Ce projet - permettant aux véhicules de police d'atteindre les quartiers de la rive droite de l'Arve et tenant compte des besoins des piétons, des deux-roues et des transports publics - avait été évoqué dans le projet de loi 6147 du 20 avril 1988, lequel ouvrait des crédits de construction et d'équipement par première étape d'un hôtel de police à la Queue d'Arve. Ce projet ambitieux prévoyait un tablier de treize mètres de largeur, avec une double voie de circulation pour des véhicules lourds.
Les restrictions budgétaires, qui prévalaient déjà à l'époque, tant pour la Ville de Genève que pour l'Etat, ont fait que la construction de l'ouvrage prévu a été remise, sine die, en juin 1990. Le Grand Conseil a été régulièrement et parfaitement informé de l'évolution de ce projet.
Le projet actuel est beaucoup plus modeste. L'opportunité de réaliser ce franchissement ayant été réactualisée, le Conseil d'Etat a décidé, dans sa séance du 24 janvier 1996, d'approuver le principe de sa construction modifiée, d'inscrire cette prévision de dépense dans le budget 1997 des investissements «grands travaux» et de charger le DTPE des études et de la réalisation.
Ce dernier, basé sur un avant-projet, est une passerelle à double arc et dévers en bois lamellé collé; le tablier, réduit par rapport au projet initial, sera destiné uniquement aux véhicules d'intervention et de la police, aux piétons et aux deux-roues. Cette passerelle permettra de poser, outre les canalisations des services techniques habituels, les conduites de chauffage à distance entre l'installation chaleur/force de l'hôtel de police et les futurs bâtiments de Sciences II, Sciences III et Sciences IV, au quai Ernest-Ansermet. D'importantes économies d'énergie seront réalisées dans ces bâtiments, propriété de l'Etat.
Le principe ayant été admis, un appel d'offres a été lancé dans le souci d'obtenir des coûts proches de ceux annoncés dans le projet de loi, pour pouvoir mieux gérer et contrôler ces coûts ensuite.
L'avis de soumission publique publié indiquait clairement que les travaux seraient exécutés sous réserve de l'acceptation des crédits par le Grand Conseil. Cette procédure, qui n'a rien d'anormal, est pratiquée pour d'autres projets.
Cette interpellation urgente est close.
La présidente. Les interpellations urgentes 266 et 267 ayant été retirées, il a été répondu à l'ensemble des interpellations urgentes concernant le département des travaux publics et de l'énergie.