Séance du
jeudi 7 novembre 1996 à
17h
53e
législature -
3e
année -
12e
session -
43e
séance
IU 255
M. Max Schneider (Ve). En me rendant à cette séance du Grand Conseil, j'ai eu l'impression d'être à Bogota après le vol de quatre mille fusils par le M 19 : on voyait partout des barrières destinées à nous protéger ! J'espère que ce soir il ne s'agissait que d'un exercice de police, car tout cela m'a semblé bien inutile et disproportionné.
Plusieurs citoyens d'un certain âge, déconcertés par les événements de Berne, m'ont envoyé un petit mot. Ils se demandent qui donne des instructions et des ordres à la police genevoise lors de manifestations de rue, et quels sont les moyens adéquats d'intervention.
Ils s'interrogent également sur les critères autorisant la police à utiliser des lances à eau ou des grenades lacrymogènes. Les lances à eau sont-elles nécessaires ? La police y ajoute-t-elle des produits chimiques ? L'a-t-elle déjà fait ? En a-t-elle en réserve ?
Je souhaite recevoir les réponses à toutes ces questions, afin de savoir si la police genevoise va être aussi folle que la bernoise !
La présidente. Il sera répondu à votre interpellation urgente au point 50 ter de notre ordre du jour.