Séance du
jeudi 7 novembre 1996 à
17h
53e
législature -
3e
année -
12e
session -
43e
séance
IU 252
M. Pierre Vanek (AdG). Avant de lire mon interpellation qui sera brève, je rappelle à cette assemblée que l'article 162 b) du règlement du Grand Conseil prévoit que l'interpellation urgente n'est pas annoncée et que son auteur la développe en trois minutes.
J'utiliserai donc ces trois minutes pour développer la mienne. La «Feuille d'avis officielle» du 4 octobre fait état d'une autorisation de construire délivrée à la requête du consortium Jacquet et Magnin, portant sur la transformation de deux étages d'un des immeubles administratifs de luxe, qu'ils ont construit sur les anciens terrains de la SIP acquis, par ailleurs, à un prix hautement spéculatif. En tant que tel, ce projet ne présente rien de particulier, si ce n'est que l'autorisation de construire a été délivrée à la requête des hôpitaux universitaires genevois. Ceci m'amène à poser les questions suivantes au Conseil d'Etat :
Les hôpitaux universitaires sont-ils devenus locataires de locaux dans les immeubles du consortium Jacquet et Magnin ? Si oui, à quelles conditions ? Quelle est la surface de plancher louée ? Quel est le montant du loyer payé; la durée du bail; l'usage prévu pour ces locaux; et combien coûteront les travaux d'aménagement et l'équipement dont ils seront dotés ?
La présidente. Il sera répondu à votre interpellation urgente au point 63 bis de notre ordre du jour. Je confirme votre remarque concernant le temps de parole imparti pour les interpellations urgentes. Il s'agit bien de trois minutes. Je vous prie de bien vouloir m'excuser d'avoir raccourci le temps involontairement !
Mme Claire Chalut (AdG). Merci de me donner la parole, Madame la présidente ! Je n'interviendrai pas, mon collègue Vanek m'ayant damé le pion en exposant ce que je voulais exprimer. Par conséquent, je ne répéterai pas ici ce qu'il a déjà fort bien dit.