Séance du
jeudi 7 novembre 1996 à
17h
53e
législature -
3e
année -
12e
session -
43e
séance
IU 248
M. John Dupraz (R). Mon interpellation s'intitule : «Manifestation paysanne à la frontière franco-genevoise». (Rires.)
La présidente. Monsieur le député, je vous rappelle que le temps imparti pour chaque interpellation urgente est de deux minutes. Par conséquent, je vous demande...
M. John Dupraz. Oui, mais, Madame la présidente, on m'a interrompu !
La présidente. Justement. Alors, allez-y, Monsieur le député !
M. John Dupraz. Les échanges franco-genevois se résument, avant tout, à 1 800 hectares de terrain cultivés par les Genevois en France voisine et à quelques alpages sur les crêtes du Salève et du Jura. Mais, pour les Français, il s'agit de vingt-huit mille travailleurs qui, chaque jour, viennent à Genève trouver un emploi. Ce sont des céréales, du lait, de la viande, des fruits, du raisin qui entrent en franchise sur territoire genevois.
J'ai été quelque peu étonné de constater que quelques cul-terreux manifestaient à la frontière franco-suisse contre l'entrée en France de quelques malheureuses vaches. Cette attitude est scandaleuse, et j'aimerais connaître la position du Conseil d'Etat pour faire valoir à nos partenaires français les avantages de maintenir de bonnes relations, car une telle attitude est inacceptable ! Le Conseil d'Etat manifestera-t-il sa réprobation face à cette manifestation, lors du prochain comité franco-genevois ?
La présidente. Il sera répondu à cette interpellation urgente au point 67 ter de notre ordre du jour.