Séance du
jeudi 10 octobre 1996 à
17h
53e
législature -
3e
année -
11e
session -
38e
séance
IU 239
Mme Elisabeth Reusse-Decrey (S). Mon interpellation s'adresse à M. Ramseyer et au Conseil d'Etat dans son ensemble. Elle concerne le plan de circulation de la Vieille-Ville qui constituait, en fait, une mesure d'accompagnement à l'ouverture du parking de Saint-Antoine.
Les associations opposées à ce parking avaient retiré tous leurs recours, lorsque le département leur avait promis des mesures de compensation. De même les représentants du Conseil d'Etat et de la Ville ont assuré les associations recourantes contre le parking de la place Neuve que le retrait des recours permettrait d'étendre les mesures de modération de circulation à toute la Vieille-Ville.
Une concertation a été organisée par le DJPT, et je tiens à remercier M. Ramseyer pour l'activité déployée, afin de trouver des solutions. Après de nombreuses réunions, un compromis a pu être trouvé. Or la majorité du Conseil d'Etat - le doute subsiste sur la position de M. Ramseyer - impose soudain de nouvelles conditions de circulation sans concertation préalable. Cette manière de faire remet gravement en cause le principe de la bonne foi et de la confiance envers les autorités.
Cette décision risque par ailleurs de remettre en cause le compromis trouvé avec beaucoup de difficultés au sujet de la place Neuve. C'est extrêmement grave. Lors de la dernière séance de la commission consultative sur la circulation, ce point a été abordé. La décision du Conseil d'Etat fut vertement critiquée par la totalité des représentants, y compris les représentants des syndicats patronaux et de la Chambre de commerce, qui ne sont en général pas des gens favorables aux mesures limitant la circulation.
Le Conseil d'Etat ne risque-t-il pas ainsi de mettre en péril tout un processus de concertation laborieusement mis sur pied, ayant permis de faire avancer le dossier des transports de manière importante ? A l'avenir, qu'entend faire le Conseil d'Etat pour faire renaître cette confiance ?
Le président. Il sera répondu à votre interpellation urgente au point 77 bis de notre ordre du jour.