Séance du
vendredi 13 septembre 1996 à
17h
53e
législature -
3e
année -
10e
session -
34e
séance
IU 235
M. Gérard Ramseyer, conseiller d'Etat. Je réponds volontiers à cette interpellation qui concerne la Ville de Genève, mais je propose à M. le député de s'adresser également à ses autorités.
Le projet de zone piétonne dans la Vieille-Ville a provoqué six mille amendes en deux mois ! Je considère qu'il n'est pas possible de gérer un problème de zone piétonne à coup de présence policière et d'amendes. Mme Burnand, ma distinguée collègue de la Ville de Genève, partage cet avis.
Cette décision a provoqué cinq recours, partiellement ou complètement contradictoires, comme d'habitude. Nous avons eu une nouvelle réunion le 9 septembre avec l'Etat, la Ville, les recourants et les associations. En réponse aux préoccupations, nous avons suggéré que la zone piétonne soit transformée en zone résidentielle, dans laquelle le piéton est prioritaire et la circulation limitée à 20 km/h. Comme dans une zone piétonne, il n'y a pas de parking.
Pour pallier la présence policière - que je refuse d'organiser - l'installation d'un mobilier urbain est prévue. La Ville de Genève propose une méthode et un plan, transmis aux associations le 9 septembre. La réaction ne saurait se faire trop attendre.
Connaissant l'intérêt que vous portez à la Vieille-Ville de Genève, j'aimerais vous assurer, Monsieur le député, de notre volonté commune de rétablir une convivialité et d'obtenir un consensus, pour éviter des disputes totalement stériles. Nous travaillons à ce dossier avec une volonté de transparence et de dialogue, même si cela prend un temps fou. Les séances se multiplient, mais nous obtenons au moins le feed-back des recourants; cela reste donc constructif.
Cette interpellation urgente est close.