Séance du jeudi 20 juin 1996 à 17h
53e législature - 3e année - 8e session - 24e séance

IU 202
18. Réponse du Conseil d'Etat à l'interpellation urgente de M. Gilles Godinat : Classes d'encouragement professionnel. ( ) IU202
Mémorial 1996 : Développée, 2743.

Mme Martine Brunschwig Graf. Il me paraît que l'insertion professionnelle est suffisamment importante pour que l'on puisse en donner quelques explications.

Il a toujours été clairement dit que les élèves devaient chercher des places de stage, non pas tout seuls, mais avec l'aide de l'office d'orientation et de formation professionnelle. Il est vrai que les services sont surchargés, mais on vient de renforcer le dispositif habilité à la recherche de places de stage. Le maximum est donc fait pour l'autonomie des élèves et, en même temps, ils bénéficient d'un soutien de l'office compétent.

Par ailleurs, il existe différentes sortes de places de stage. Premièrement, celles qui concernent les postes d'apprentissage. L'offre de telles places a augmenté face à la demande, et je remercie les entreprises de s'affirmer à ce niveau. Deuxièmement, les places de stage concernant les classes d'insertion, Tremplin-jeunes, et autres.

Il faut explorer toutes les possibilités de places de stage disponibles dans les entreprises et dans les institutions privées, car tous les employeurs potentiels doivent être sollicités, si l'on veut offrir à ces jeunes une chance d'avoir des expériences professionnelles. C'est pourquoi nous collaborons aussi avec des institutions comme la Croix-Rouge. Avec M. Labarthe, nous développons des concepts permettant d'obtenir des stages sortant de l'ordinaire pour des jeunes qui, eux aussi, sortent un peu de l'ordinaire.

Au sujet des permis F, Monsieur Godinat, tout est fait pour intégrer les enfants requérants d'asile ou résidents. Comme il est de coutume, l'école genevoise veille à ce que chacun y soit intégré. Par ailleurs, quelques portes se sont ouvertes, afin d'intégrer dans le système d'apprentissage des enfants que l'on sait rester suffisamment longtemps, ceci bien sûr au gré des possibilités. Tout est entrepris pour que l'on puisse assurer une insertion maximum.

Puisque nous parlons de l'insertion professionnelle et du préapprentissage, voici une bonne nouvelle adressée à ceux qui s'intéressent aux débats ayant eu lieu dans ce parlement. La SGIPA, à condition qu'elle se constitue en fondation, devait - vous vous en souvenez - devenir partenaire de l'Etat de Genève sur une nouvelle convention. Elle a donc voté le 19 juin, après de longues réflexions et pérégrinations, la mise en place d'une fondation, par cent quarante-six bulletins, dont cent quatorze oui, vingt-neuf non et trois abstentions.

Dans ce domaine, nous avons atteint une bonne collaboration et nous pourrons mettre en place cette convention dans la durée et élaborer un contrat de prestations, afin d'assurer la pérennité de cette institution dans le plus grand intérêt des jeunes.

Cette interpellation urgente est close.