Séance du
jeudi 20 juin 1996 à
17h
53e
législature -
3e
année -
8e
session -
23e
séance
IU 207
Mme Barbara Polla (L). Mon interpellation urgente s'adresse à la présidente du département de l'instruction publique.
Je souhaiterais, en effet, que la présidente nous éclaire quant à l'information parue dans la presse, il y a juste une semaine, sur la place réservée à l'enseignement de l'informatique, dans le cadre de la nouvelle maturité.
En effet, s'il est vrai, comme la présidente l'écrivait elle-même, que «la réforme de l'informatique nous concerne tous et qu'elle devrait nous permettre de tirer parti de cet outil fabuleux, pour autant qu'on le maîtrise.»; s'il est vrai que Genève se veut homogènement «smart»; s'il est vrai que nous souhaitons que les enseignements tiennent davantage compte des futures possibilités professionnelles des élèves, alors comment ne pas mettre un accent tout particulier sur l'enseignement de l'informatique ?
Sans aller jusqu'à dire que les autoroutes de l'information vont remplacer la traversée de la rade, il est vrai que l'informatique et son enseignement sont source de progrès, de communication, de formation, d'information, de travail et d'emplois, aujourd'hui et demain.
Je souhaiterais donc que Mme Martine Brunschwig Graf nous éclaire sur la façon dont elle conçoit :
1. d'une façon, tout à fait générale, la place de l'informatique dans l'enseignement public, et cela à tous les niveaux;
2. la place qui lui sera réservée spécifiquement dans les ESC et dans le cadre de la nouvelle maturité, en particulier.
Le président. Il sera répondu à votre interpellation urgente au point 25 bis de notre ordre du jour.