Séance du
jeudi 29 février 1996 à
17h
53e
législature -
3e
année -
4e
session -
5e
séance
IU 162
M. Roger Beer (R). Mon interpellation urgente concerne les parkings de Palexpo et de l'Arena. En effet, le Grand Conseil a largement soutenu les constructions de Palexpo, notamment celles de la fameuse halle 7 et de la non moins fameuse Arena. Ces équipements avaient fait l'objet de vives discussions au sein de ce parlement. Finalement, une saine majorité s'est dégagée pour faire accepter leur construction et leur financement partiel.
Me rendant personnellement et régulièrement dans ces bâtiments situés dans le triangle d'or de Cointrin, j'ai eu l'occasion d'assister, une fois de ma voiture et plusieurs fois d'un bus, à des dysfonctionnements directement liés à l'utilisation des différents parkings souterrains ou couverts.
Je ne tiens pas à revenir sur la triste prestation du tennis suisse lors de la récente coupe Davis, mais je signale simplement qu'après la déroute en salle, une débâcle non moins désastreuse attendait les spectateurs dans les parkings. Malgré la forte mise à contribution des transports publics, ils furent nombreux, parce que certains habitant en dehors de Genève, à profiter des parkings disponibles. Quelle n'a pas été leur surprise, voire leur colère, d'attendre plus d'une heure pour en sortir !
J'ai moi-même entendu des remarques à ce propos, après des spectacles donnés à l'Arena, ceux de Johnny Halliday, de Francis Cabrel, de David Bowie et la représentation de la comédie musicale «Starmania». Chaque fois, l'organisation de la sortie ou de l'évacuation des différents parkings souterrains s'est transformée en un véritable chaos, suscitant une perte de temps d'autant plus désagréable et stressante qu'elle suivait des événements culturels fort appréciés.
Mon interpellation s'adresse au Conseil d'Etat, voire au département de justice et police spécialement concerné en l'occurrence. Je leur demande d'intervenir pour que la fluidité du trafic devienne une réalité au sortir des spectacles de Palexpo.
Le président. Il sera répondu à votre interpellation urgente au point 54 bis de notre ordre du jour.