Séance du
vendredi 26 janvier 1996 à
17h
53e
législature -
3e
année -
3e
session -
4e
séance
IU 155
M. Gérard Ramseyer, conseiller d'Etat. Je connais bien M. le député Meyll, auteur de cette malheureuse plaisanterie. A peine l'avait-il énoncée qu'il s'en est excusé. Il en a sans doute été de même pour M. le président du Grand Conseil. Ayez la charité de le penser !
Cela dit, j'ai interrogé le bureau de l'égalité, comme vous me le demandiez. Jusqu'à ce jour, ce bureau n'a pas été sollicité officiellement par des parlementaires qui se plaindraient d'avoir été la cible de propos malvenus. Il lui est d'ailleurs difficile de dresser un tel constat, puisqu'il n'assiste que très irrégulièrement aux séances du Grand Conseil.
Il est connu, en revanche, m'écrit Mme la directrice du bureau de l'égalité, que les députées qui s'engagent pour la promotion de l'égalité sont parfois malmenées de différentes façons. Certaines remarques lui parviennent officieusement sans qu'il lui soit demandé d'intervenir. Si un mandat lui était clairement attribué dans ce sens, il est évident qu'elle l'accepterait. Mme la directrice ajoute : «Aucune étude générale n'a, par ailleurs, été entreprise dans ce domaine.» Elle termine sa lettre en disant : «En ce qui concerne des mesures éventuelles, le bureau de l'égalité rappelle le travail de sensibilisation qu'il effectue, des actions qui ont pour but, justement, de faire disparaître du langage et des attitudes tout propos sexiste.»
Madame, j'ai eu le plaisir de vous lire le texte de Mme Marianne Frischknecht. Je n'ai rien à y ajouter et souhaite que vous ayez la charité de passer sur cette plaisanterie et les propos qui ont suivi. Je crois sincèrement que le but n'était pas de blesser les femmes de cette assistance.
C'est dans ce sens que je clos ma réponse.
Cette interpellation urgente est close.