Séance du
vendredi 26 janvier 1996 à
17h
53e
législature -
3e
année -
3e
session -
3e
séance
IU 152
M. Claude Haegi, conseiller d'Etat. Merci, Monsieur le président et Mesdames et Messieurs les députés, de votre compréhension.
Pour l'abattage des arbres sur la parcelle de l'ancien Sécheron et du foyer de l'avenue Blanc, le service de la protection de la nature et des paysages, sur la base du projet initial, avait autorisé la coupe de la quasi-totalité des arbres de la parcelle, soit cent vingt arbres, représentant une valeur de 300 000 F. Seuls un tilleul et un platane devaient être conservés, parce que l'architecture du projet permettait de le faire. Suite à une modification du projet, le nouveau dossier a présenté une incompatibilité architecturale entre la conservation des deux arbres, valeur 75 000 F, et la construction des nouveaux bâtiments.
Après une pesée d'intérêts et compte tenu de l'avancement du dossier en autorisation de construire, il a été accepté d'entrer en matière pour la coupe supplémentaire de ces deux spécimens, moyennant certaines garanties, à savoir : créer un projet d'espace vert ouvert au public sur la base d'un concours, replanter des arbres pour un montant minimum de 150 000 F sur la parcelle et prévoir des compensations écologiques urbaines, telles que la «végétalisation» des toitures.
Suite à cette décision, un recours a été déposé, ayant un effet suspensif pour l'abattage des arbres. Evidemment, rien ne sera fait dans l'illégalité, Monsieur le député. Nous y veillerons !
Cette interpellation urgente est close.