Séance du
jeudi 22 juin 1995 à
17h
53e
législature -
2e
année -
8e
session -
30e
séance
IU 101
M. Philippe Joye, conseiller d'Etat. Je réponds en mon nom, mais également au nom de mes collègues, M. Maitre et M. Ramseyer, puisque cette interpellation urgente était destinée à nos trois départements.
Il convient tout d'abord de rappeler que le quai marchand des Eaux-Vives fait partie du domaine public de la Ville de Genève. Il est partiellement géré par le département des travaux publics et de l'énergie, notamment en ce qui concerne le stationnement des bateaux et leur entreposage. Tout le quai supérieur est géré directement par la Ville. Les problèmes de stationnement des cars, la signalisation routière des restrictions de parcage relèvent, quant à eux, du département de justice et police et des transports.
M. Ramseyer a déjà écrit, en date du 16 juin, à l'office du tourisme. Dans cette lettre très complète, M. Ramseyer mentionne la décision de ne rien modifier cette année et d'étudier le problème soulevé dans son ensemble pour tenir compte de tous les paramètres en question, de sorte que le stationnement des cars ne soit pas négligé, ni pour les touristes, ni pour les négociants des secteurs concernés, ni pour les autres personnes qui ont un intérêt à faire valoir sur ce domaine.
Pour l'instant, quatre cases de cars sont momentanément utilisées pour une période limitée à deux mois, soit juste après les fêtes de Genève pour l'exposition sur la rade, exposition qui sera enlevée sitôt le délai expiré.
S'agissant des toilettes publiques, il est exact qu'elles sont insuffisantes. Le département des travaux publics et de l'énergie a d'ailleurs proposé à la Ville d'installer des toilettes publiques à ses frais. La suggestion de Mme Charrière-Urben est donc accueillie avec bienveillance, et, provisoirement, une voiture mobile sera mise à disposition.
Cette interpellation urgente est close.