Séance du
jeudi 22 juin 1995 à
17h
53e
législature -
2e
année -
8e
session -
29e
séance
IU 101
Mme Liliane Charrière Urben (S). Mon interpellation urgente s'adresse à la fois à M. Ramseyer, chef du département de justice et police, et à M. Joye, chef du département des travaux publics et de l'énergie.
Vous comprendrez tout de suite la raison de mon interpellation urgente. J'ai demandé la lecture de la pétition que vous avez entendue tout à l'heure à propos du parking des cars sur le quai marchand, et il faudrait traiter ce sujet assez rapidement, puisque, vu les délais impartis - il n'y a plus de réunion du Grand Conseil avant l'automne - il serait stupide de reporter cette question à cette période, alors qu'elle concerne une activité essentiellement saisonnière laquelle, cette année, n'est d'ailleurs pas particulièrement favorisée par la météo.
Il ressort de cette lecture que le quai marchand Eaux-Vives était une place de parking tout à fait pratique pour les cars de transport de touristes - plutôt populaires - qui passent quelques instants à Genève - une heure ou deux - et qui, du fait de cette suppression de places de parking, ne vont plus s'arrêter à Genève, ce qui est fort regrettable. Cela péjore passablement la situation des commerçants de ce quartier. Je profite de l'occasion pour interpeller le Conseil d'Etat - mais peut-être faudrait-il s'adresser à la Ville de Genève, je suis ignorante en la matière - quant au manque d'équipement quasi total sur ce quai.
Au Jardin anglais, par exemple, il n'y a qu'une seule station - mais peut-on utiliser ce terme ? - de toilettes ! Il n'y en a pas d'autres avant Baby plage. Vous pouvez bien vous imaginer que, lorsque deux cars arrivent, soit cent vingt personnes, après trois heures de voyage, cet endroit est celui que l'on visite en priorité. C'est donc peu agréable pour les touristes, ce d'autant que l'installation en est vétuste et d'ailleurs inaccessible aux handicapés. Il serait peut-être temps, si l'on veut développer le tourisme, de faire un effort en mettant, par exemple, des installations provisoires, ce qui serait également utile pour les fêtes de Genève.
Je demande donc aux responsables des deux départements concernés de se saisir de ce sujet, étant donné que la commission des pétitions ne pourra le traiter qu'au mois de septembre, et qu'elle arriverait comme grêle après la vendange.
La présidente. La réponse du Conseil d'Etat à votre interpellation urgente aura lieu au point 24 quinquies.