Séance du
vendredi 19 mai 1995 à
17h
53e
législature -
2e
année -
7e
session -
24e
séance
PL 7217-A
CONTENU
Pages
Loi
2741
Avertissement
Préambule
2720
2721
Travaux de la commission
2722
Données de la construction et crédit
2722
Audition DIP, représentants et Dir. du collège
2724
Audition de M. Renaud, architecte
2726
Implantation du cycle d'orientation
2726
Enveloppe, salles de gymnastique
2727
Concept énergétique
2727
Parking
2728
Phases de reconstruction 1re étape
2729
Information reconstruction 2e étape
2730
Tableau comparatif et des surface exprimées en m2
2731
Charges financières
2732
Dépenses en investissement
2733
Coût de l'ouvrage 1re étape
2734
Installations provisoires (coût inclus)
2735
Consommation électricité 1re étape
2736
Plans d'ensemble et des bâtiments en 1re et 2e étapes
2737
Avertissement
Le projet qui vous est présenté aujourd'hui est un projet amaigri. En effet, le département s'est adjoint le précieux concours du département de l'instruction publique (DIP) par ses représentants, Mme Tomisawa etM. Bieler, ainsi que M. Berger, directeur du cycle d'orientation de l'Aubépine, dans sa recherche soutenue d'économie à réaliser sans, pour ce faire, léser les impératifs pédagogiques.
La suppression consentie d'une surface de quelque 462 m2 et d'un volume de 12 594 m3 dans le programme des locaux comparé au programme initial a permis le remaniement complet du projet architectural. Ce sacrifice a rendu plus faciles diverses adaptations conduisant tout naturellement à adopter un ensemble plus modeste et simplifié des bâtiments dont le gabarit se révèle le facteur central des problèmes de son intégration au site paysager et construit existant. Le double mandat fut donc récemment abandonné, nous obtenons alors de sensibles modifications dans la conception du projet tant architectural que budgétaire, à la satisfaction de toute la commission.
Préambule
Aristocratiques vestiges
L'enseignement secondaire inférieur sélectif et «le collège popularisé»
Construit en 1957, le collège de l'Aubépine, après celui de la Campagne Rigot, qu'on appela Collège Moderne, témoigne, par son histoire, de l'extraordinaire essor de l'industrie secondaire genevoise de la métallurgie. Les grands ateliers exportateurs de constructions électromécaniques ou de machines allaient bientôt se laisser supplanter. L'économie basée sur le savoir-faire et la haute qualité ne se suffisaient plus, elle avait aussi besoin de main-d'oeuvre techniquement plus qualifiée, capable de s'adapter à une industrie rendue constamment évolutive avec l'amorce des nouvelles technologies, d'où la nécessité de former les jeunes bien mieux que seulement à l'emploi.
Les meilleurs élèves issus de familles modestes ou moyennement aisées pouvaient poursuivre leurs études au collège tandis que les autres, moins bons, étaient envoyés à l'école de culture générale en vue de l'apprentissage d'un métier.
C'était là une première ébauche en direction des grandes écoles professionnelles. En cela, le collège avait quelque chose d'aristocratique. On consacrait la classe ouvrière ! Les collèges Calvin et Voltaire, eux, réservaient aux futurs jeunes gens et jeunes filles une promotion très valorisante, le sacerdoce des grands «instituts» universitaires.
Ecole démocratisée et révolution pédagogique.
Le domaine des sciences et des techniques était porteur d'emplois, il faisait appel à des cadres étrangers, nos voisins les Français en premier. On conçut aussi les services de qualité avant qu'ils ne devinssent une industrie fort prometteuse pour les jeunes filles.
Pour dynamique qu'il fût, le productivisme consommait beaucoup d'énergie; surtout celle humaine pour assurer la relève et une suffisante avancée nécessaire à la future stabilité.
Enfin, l'instruction et l'éducation intellectuelle devenaient la clef indispensable à notre gestion, pas seulement économique, mais encore sociale, culturelle qu'on appelait, il y a peu de temps encore, «hygiène». Les Genevois n'entendaient plus alors l'école popularisée d'une très bonne oreille. Ils réclamèrent un bon traitement et une solide formation professionnelle pour leurs enfants, sans avoir à souffrir d'exception. Genevois, suisses et étrangers devaient avoir droit à l'école. Egalité des chances et condition de travail imposaient de revoir toute l'organisation scolaire... On se laissa réellement gagner par les courants modernistes des sciences de l'éducation; et même si Piaget ne faisait pas école chez lui à cette époque-là, il contribuait largement à remettre en cause le système éducatif en général. Avec Bachelard et Dienes, l'esprit scientifique rivalisera avec le grec et le latin et apportera une nouvelle pierre à la pédagogie.
Avec A. Chavanne, en 1961, la cause fut gagnée au gouvernement et on construisit vite en quelques années des collèges bon marché qui ressemblent à des casernes pour accueillir tous les jeunes du canton. Le «cycle d'orientation» naquit et les ancien collèges provisoires furent baptisés de ce nom qui énonçait déjà ses tâches et ses ambitieuses missions.
Travaux de la commission
Notre commission s'est réunie les 11 et 25 avril 1995 pour examiner ce projet et elle a procédé à l'audition des intéressés et à la visite des lieux, avec l'assistance dévouée des ingénieurs et architectes du département des travaux publics et de l'énergies soit de
- M. F. Reinhard, directeur des Bâtiments;
- M. M. Andrié, chef de la division des bâtiments hospitaliers et universitaires;
- M. J.-M. Tschopp, ingénieur du concept énergétique des bâtiments;
- M. J. Gonthier, division des bâtiments scolaires et divers.
Pour ce projet, nous avons auditionné:
- M. Renaud, architecte;
- Mme L. Tomisawa, directrice du service de la scolarité du DIP;
- M. E. Bieler, directeur du service technique du DIP;
- M. O. Berger, directeur du collège d'orientation de l'Aubépine qui nous a guidés et a commenté la visite de tous les locaux et dépendances du collège.
Données du projet pour les deux étapes:
- Crédit d'étude: loi 6118 du 6 juin 1988: 2 250 000 F.
- Plan directeur no 27 696 A/711.6 de mai 1986 établi par le département des travaux publics et de l'énergie.
- Terrains: propriété de l'Etat.
- Caractère de la construction pavillonnaire de deux étages sur rez.
- Surface brute de construction: 9 285 m2.
- Surface nette des locaux: 8 550 m2.
- Requête en autorisation préalable no 16827 avec enquête publique pour dérogation; article 27 de la LALAT (utilité publique).
- Autorisation de démolir: no M 3985 délivrée le 3 mars 1994.
- Autorisation de construire no DD 92668 délivrée le 3 mars 1994.
Documents de référence
- PL 6118; PL 6118-A; rapport intermédiaire PL 6118-B et PL 7217.
- Procès-verbaux de séances.
Le programme de réalisation sera le suivant:
- 1re étape: de juin 1995 à juin 1997;
- 2e étape: de juin 1997 à juin 1999.
Pour chaque étape correspond une demande de crédit.
Les frais d'installation provisoire et location de locaux assurant les activités scolaires pendant les travaux ainsi que le transport des élèves sont englobés dans le crédit présenté.
Crédit pour la première étape de reconstruction: 34 349 726 F.
- L'entrée en matière a fait l'unanimité de la commission.
- Les deux options ont fait l'objet de plus-value, une des deux a remporté une faible majorité (voir commentaire sous «Concept énergétique»).
- La solution chaudière à gaz est retenue.
- L'adoption du projet de loi a été unanime.
Audition de M. Gonthier de la division des bâtiments scolaires
Nous exposant les plans d'ensemble de la reconstruction du cycle de l'Aubépine, M. Gonthier nous précise que les volumes ont été tassés et que la recherche d'économie a conduit le département à abandonner une partie des constructions en sous-sol des abris de la protection civile, d'autant plus que l'intention de créer un centre opératoire d'une capacité de 250 lits fut longtemps abandonnée; celle-ci a vu sa réalisation en d'autres lieux, comme l'Hôpital cantonal, l'Hôpital de la Tour et de Bel-Air. Il est prévu toutefois l'usage d'un vide sanitaire et technique pour la tuyauterie.
L'implantation du collège se fera sur le site même de l'actuel collège, elle impliquera la démolition de 4 villas. Chaque étape comprendra 2 phases, l'une, de démolition et l'autre, de reconstruction. Ces deux phases seront précédées d'une préparation en installant des pavillons provisoires dès la première étape pour y accueillir des élèves pendant les travaux de la première et de la seconde étape successivement (voir annexes). Autre précision encore pour les interprètes de la statistique: l'entraxe qui était normalement de 2,60 m est porté à 2,70 m, vu la non-diminution des effectifs de classe et l'impossibilité d'adapter du mobilier standard au lieu de mobilier fixe fait sur mesure, ce qui revient moins cher.
En ce qui concerne les trois salles de gymnastique, elles ne seront enterrées qu'à demi et leur paroi sera moulée. Une version qui épargne un grand volume de terrassement.
L'audition de Mme Tomisawa de M. Bieler et la visite commentéepar M. Berger, directeur du collège
Vétusté et surcharge
Chacun a connu dans sa jeunesse, de près ou de loin, ce collège historique, nous ne pensons pas utile de vous en dépeindre la vétusté, ni même de mentionner l'exiguïté, le manque cruel de commodités et de lumière de ses locaux tant les ouvertures sont petites et mal placées; les sanitaires sommaires, comme ceux des colonies de vacances du début du siècle, semblent poser de gros problèmes au niveau du maintien de la salubrité.
Si nous avons été charmés par la luxuriance et l'atmosphère champêtre du cadre, nous approuvons tous, cependant, l'urgence dans laquelle le chantier doit démarrer pour offrir des moyens convenables aux enseignants et aux administrateurs ainsi qu'un outil pédagogique adéquat, ne serait-ce déjà que par les bonnes conditions matérielles et physiques pour l'élève.
Mme Tomisawa nous confirme que les prévisions sont tout à fait correctes. Le collège de l'Aubépine, d'une capacité de 544 places, s'est régulièrement surchargé depuis 1988 malgré l'ajout d'un nouveau pavillon de 8 classes en 1990, situé à la rue Bathélemy-Menn. Actuellement, le collège compte 627 élèves et les nouvelles demandes sont dirigées vers d'autres quartiers, les Grandes-Communes et Pinchat par exemple. On en prévoit 700 pour 1999. Plus tard, il faudra envisager la construction d'un nouveau cycle entre l'Aubépine et la Jonction si l'urbanisation du quartier et de sa périphérie continue de se densifier.
Le nouveau collège est censé recevoir 700 adolescents. C'est une population maximale car, au-delà, la gestion des espaces et la programmation des enseignements deviennent difficiles et peuvent provoquer bien des difficultés, jusque dans la confection des horaires.
Les représentants du DIP et le directeur du collège se disent, en tous aspects, satisfaits de l'aboutissement de ce projet auquel ils ont été étroitement associés.
Voici donc la liste des suppressions portées au programme des locaux projeté initialement (voir aussi tableau de comparaison):
- Réorganisation des ateliers les moins utilisés et regroupement de l'atelier électricité avec l'atelier métal, regroupement de l'atelier bois avec la classe atelier.
- 1 salle de couture sur deux.
- 1 salle de dessin sur trois.
- Les laboratoires remplacés par des locaux polyvalents.
(Ces diminutions et simplifications sont compensées en partie par un plus grand nombre de locaux d'enseignement général.)
- Suppression des classes chevauchant les salles de gymnastique.
- Remplacement des sous-sols par des vides techniques.
- Intégration des espaces de circulation dans les aires communes.
- Simplification des équipements et réduction du volume de l'aula.
- Réduction de la hauteur du rez des pavillons centraux.
- Intégration du centre de documentation aux surfaces d'enseignement.
- Suppression de l'appartement du concierge.
- Suppression de la sonorisation individualisée des locaux d'enseignement.
- Suppression des tableau noirs et du point d'eau dans les classes.
- Remplacement des ventilations mécaniques par des aérations naturelles.
- Suppression de la conduite de chauffage à distance (en option).
- Simplification du réseau d'alimentation et d'éclairage.
Audition de M. Renaud
Implantation du cycle (plan, annexes)
Mandaté par le Conseil d'Etat, M. Renaud, architecte indépendant, a repris l'étude du projet.
Il a dû retravailler les volumes et la disposition des bâtiments de façon à obtenir un ensemble harmonieux qui s'intègre au site actuel, car si l'on porte son regard en direction de l'hôpital de pédiatrie, on doit avoir une image de continuité, de même que dans la ligne de perspective des villas, on essaie de garder la même idée de proportion dans la volumétrie. Il pense que ce choix est judicieux, il permet de créer des espaces fermés ou semi-fermés (préaux), formant un ensemble aéré qui doit constituer, par les voies de circulations comme par les accès d'un bâtiment à l'autre, une unité pour l'enseignement.
Le site recevra les soins nécessaires pour que lui soient rendus et les sentiers arborisés (liaison avec le quartier) et la végétation naturelle dont il jouit actuellement, quitte à replanter des arbres.
Les trois salles de gymnastique (G1, G2, G3) et le bâtiment de locaux spéciaux d'enseignement, le centre administratif, le centre de documentation et l'aula (E et F) sont reliés par quatre corps de pavillons de classes d'enseignement standards (A B et C D), formant avec ceux du centre les préaux qui seront arborisés, et la liaison entre 2 pavillons est exploitée comme coursive à chaque niveau (anciennement conçu «couloirs»). Les accès à différents bâtiments et locaux sont répartis en fonction des liaisons existant avec le quartier, les jardins et les rues.
L'enveloppe, le sol, les murs et les cloisons
L'enveloppe est faite de doubles parois métalliques (allèges) garnies de fibres minérales (laine de pierre) comme isolation thermique et phonique pour les façades à fenêtres, les murs de liaison des bâtiments, en brique, recouverts d'une couche silicocalcaire colorée («crépi traditionnel» qui respire bien).
Quant aux cloisons, les parois en plaques de plâtre (isolation suffisante de 45 db) elles sont choisies pour leur qualité acoustique et leur déplacement facile lorsqu'il y aura besoin d'adapter les espaces à des besoins plus évolutifs, voire l'affectation d'un local à une autre activité.
Les sols en chape flottante de ciment seront revêtus de résine synthétique.
Les quatre pavillons sont posés sur semelles longitudinales sur vides techniques.
Les salles de gymnastique
Sur une fondation en radier, les trois salles ne seront qu'à demi enterrées, ainsi on économisera sur un important volume d'excavation d'une part, d'autre part pour faire coïncider la dalle de toiture par des poutres précontraintes (ces dernières tendues par des câbles placés dans l'axe longitudinal, augmentant, par l'effet d'arc-boutage, sa capacité de charge dont la pression est dirigée sur les extrémités) avec la dénivellation positive de 3 ml située à l'arrière des salles, cette disposition offrant un plain-pied en terrasse auquel accèdent, au 1er étage, les pavillons ABCD d'enseignement général.
La paroi d'étanchéité des trois salles de gymnastique sera moulée sur place (coulage de béton dit coffrage).
La ventilation et la climatisation seront commandées par un système de fonction et réglage informatisés (MCR, centrale de Mesure, Contrôle et Réglage).
Parkings voitures et vélos (voir annexes sous phases de reconstruction des deux étapes.)
Concept énergétique (voir tableau p. 18)
L'installation de chauffage et ventilation est conçue pour produire de la chaleur, à pulser, extraire l'air; avec réchauffage de l'air et double flux pour les salles de gymnastique, l'aula la salle de conférence, elle, a fait l'objet d'option dont le montant, 104 786 F, est porté à l'investissement, et un montant de 18 600 F porté sur les frais annuels d'exploitation et charges financières.
Seule une faible majorité a adhéré à cette option (1 lib, 2 rad, 2 pdc, 1 adg). Les 4 abstentions (2 soc, 1 adg, 1 éco) préconisent une économie supplémentaire pour privilégier un emploi à mi-temps, mais leur abstention est motivée par le fait que nous ne connaissons pas, avec exactitude, son taux d'affectation et que le système de l'air recyclé est décrié quant à sa salubrité.
Mme Tomisawa et M. Berger nous assurent que la salle sera très utilisée, car trois lieux seront mis à la disposition d'autres usagers, notamment du quartier. Le manque de salles de réunions ou de manifestations est patent dans le secteur qui recouvre un très grand territoire et une populations toujours accrue.
L'auteur du rapport pense que ce confort n'est pas superflu lorsqu'on voudra mener plusieurs activités de grands groupes simultanément. Cette ventilation offrira toute l'indépendance voulue à chaque salle sans avoir à recourir à l'aération, naturelle certes, mais extrêmement désagréable si l'école est en pleine activité avec beaucoup de mouvements à l'extérieur. Son argument porte également sur l'introduction des qualités d'air possibles par ces circuits silencieux.
La variante chaudière à gaz est retenue à l'unanimité pour son faible coût à l'investissement et pour l'autonomie qu'elle offre à l'établissement.
Système programmable informatisé ou commandes numériques
Une automation des enclenchements de l'éclairage, des ventilations et du chauffage, modulable et contrôlable grâce à la lecture des informations digitalisées sur lesquelles l'ingénieurs peut en tout temps intervenir pour la modification du programme de travail (introduction ou modification des données). Cela permet le degré d'économie voulu. Ce système représente une plus-value de 71 940 F à l'investissement et une charge financière en intérêt et amortissement 11 054 F qui a été acceptée à l'unanimité.
Parkings
Les adolescents sont peu nombreux à venir à vélo et il est donc prévu peu de places pour eux, néanmoins elles sont réparties en trois endroits différents, selon les accès à l'arrivée (voir annexes); pour les voitures il est prévu près de 200 places en sous-sol et 16 en surface pour les enseignants «voltigeurs» lorsque les 2 étapes seront construites.
Programme et phases de reconstruction
Plans financiers, divers tableaux et plan des bâtiments sont annexés à la fin du rapport.
Au bénéfice de cet exposé et du plaidoyer du service technique et de la construction du DIP représenté par M. Bieler er Mme Tomisawa et du directeur du cycle d'orientation de l'Aubépine, nous vous invitons à accepter ce projet de loi qui entend pouvoir respecter les délais, soit l'ouverture du chantier de reconstruction qui est prévu pour le 3 juillet 1995.
Les phases de reconstruction
Première étape
La première étape se décompose en deux phases, soit une phase de démolition des bâtiments existants et une phase de reconstruction.
La première phase implique l'installation préalable à la rue Alcide-Jentzer des pavillons provisoires de 8 classes et 2 ateliers et la démolition de:
- 4 villas et leurs dépendances;
- 2 pavillon scolaires comprenant: 1 salle de gymnastique avec vestiaires et locaux sanitaires, 8 classes d'enseignement et 3 ateliers.
La seconde phase relative à la première étape de reconstruction comprend:
Au nord:G1
une salle de gymnastique semi-enterrée, avec ses annexes, dont la toiture forme l'élargissement du sentier de la Roseraie.
A l'estA et B
deux pavillons d'enseignement général reliés à la salle de gymnastique et au bâtiment sud par un réseau de coursives.
Au sud.E et FAula
les trois quarts du bâtiment des locaux spéciaux d'enseignement comprenant l'aula, le centre de documentation, l'administration les locaux de sciences et d'informatique, les locaux techniques et d'archives, l'abri PC (126 places).
Aménagements extérieurs
- Les espaces entre les pavillons forment les préaux.
- Dans la mesure du possible, les arbres existants sont conservés; des plantations supplémentaires sont prévues.
- Les parkings pour vélos sont répartis en fonction des voies d'accès de circulation et d'accès des élèves (25 places).
- Le parking des véhicules des enseignants «voltigeurs» est situé le long du bâtiment des locaux spéciaux d'enseignement (16 places).
Remarque
Du fait de la morphologie du site et des distances à respecter par rapport aux bâtiments conservés, notamment avec le foyer «La Caravelle», le découpage des surfaces du projet est plus élevé pour la première étape que celui prévu lors du rapport intermédiaire, et représente 59,80% du programme.
Deuxième étape de reconstruction
La deuxième étape, qui fera l'objet d'une autre demande de crédit, comprendra également 2 phases, soit:
- la première phase impliquant la démolition des quatre pavillons d'enseignement restant sur le site;
- la seconde phase de la deuxième étape de reconstruction qui comprendra:
au nordG2+G3
deux salles de gymnastique semi-enterrées avec leurs annexes;
à l'ouest:G+D
deux pavillons d'enseignement général et les ateliers de travaux manuels, y compris l'abri PC de la deuxième étape (66 places);
au sudE+F
le quart restant du bâtiment des locaux spéciaux d'enseignement.
Aména-gements extérieurs
La fin des aménagements extérieurs raccordés sur la promenade publique ainsi que le complément de parkings pour vélos (30 places) et de parkings des véhicules des enseignants voltigeurs (13 places).
La deuxième étape, calculée selon les mêmes critères que la première étape, a été chiffrée à 20 000 000 F.
ANNEXES
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page 16
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page 18
page 19
page 20
page 21
page 22
page 23
Premier débat
Ce projet est adopté en trois débats, par article et dans son ensemble.
La loi est ainsi conçue :
LOI
ouvrant un crédit pour la première étape de reconstruction du cycle d'orientation de l'Aubépine
LE GRAND CONSEIL
Décrète ce qui suit:
Article 1
Investissement
Un crédit de 34 350 000 F est ouvert au Conseil d'Etat pour couvrir les frais de la première étape de reconstruction du cycle d'orientation de l'Aubépine.
Il se décompose de la manière suivante:
F
a) Construction
29 794 000
b) Equipement mobile
2 140 000
c) Pavillons provisoires
1 527 000
d) Divers et imprévus
889 000
Art. 2
Financement
Le financement est assuré par le recours à l'emprunt pouvant atteindre 34 350 000 F.
Art. 3
Amortissement
L'investissement net à la charge de l'Etat, au montant initial de 34 350 000 F, est amorti chaque année d'un montant calculé sur sa valeur résiduelle et porté au compte de fonctionnement.
Art. 4
La présente loi est soumise aux dispositions de la loi sur la gestion administrative et financière de l'Etat, du 7 octobre 1993.