Séance du
jeudi 27 avril 1995 à
17h
53e
législature -
2e
année -
6e
session -
16e
séance
IU 89
M. Jean-Pierre Rigotti (AdG). Dans tous les milieux l'on se félicite de l'extraordinaire élan de la culture alternative. Beaucoup y participent, on en parle, on écrit à ce sujet. On se félicite aussi de l'ambiance conviviale, de l'accueil propres à ces milieux, de l'alternative qu'ils offrent à des gens qui, sinon, traîneraient dans les rues. On signe des contrats de confiance... Vous l'aurez compris, je parle des squatts et des squatters.
Malheureusement, il me semble qu'un haut personnage de notre République n'a pas très bien compris les relations agréables qui existent entre les autorités, différents milieux et les squatters : c'est le Procureur général.
Alors que tout le monde se félicite de ce qui se passe, le Procureur général condamne à des peines d'emprisonnement les personnes qui créent des milieux alternatifs et culturels. Beaucoup de gens ne le comprennent pas.
Aussi, je voudrais demander au Conseil d'Etat ce qu'il pense de ces graves contradictions, même s'il y a séparation de pouvoirs entre le politique et le juridique. Je voudrais aussi savoir si le Conseil d'Etat soutient son procureur. Si oui, pourquoi un tel double langage ?
La présidente. Il sera répondu à votre interpellation urgente, Monsieur le député, au point 66 quater. En effet, j'avais omis, au point 66 bis, la réponse à M. Moutinot. Donc, tout est décalé d'un point.