Séance du
jeudi 23 mars 1995 à
17h
53e
législature -
2e
année -
5e
session -
11e
séance
IU 78
M. Gérard Ramseyer, conseiller d'Etat. Une ligne dans un journal ne saurait refléter ni le contenu de trois quarts d'heure consacrés à la sécurité, ni un contexte, ni, surtout, le ton d'une soirée. A ce moment-là, le ton était à l'humour. On parlait des difficultés budgétaires de l'Etat, de celles de mon département et c'est à ce sujet que j'ai déploré qu'il manque dans mon budget des millions qui sont allés ailleurs.
Si cette remarque, formulée de cette façon, vous a heurté, j'en suis désolé. Je constate simplement que vous n'attachez pas trop d'importance à cette péripétie et vous faites bien. Parce que, Monsieur le député, Voltaire écrivait : «A la cour, il n'est pas indispensable de savoir parler, il est plus important de savoir se taire.». C'est parfois difficile, surtout lorsqu'on est là pour s'exprimer. Mais après avoir entendu le député Saurer, j'ai envie de relire Voltaire et je vous invite, Monsieur le député, à faire de même.
Quant aux critères de jugement de l'intelligence humaine, la considération que je porte à la vôtre me permet d'espérer pouvoir compter encore longtemps sur vos conseils avisés.
Cette interpellation urgente est close.