Séance du
jeudi 23 mars 1995 à
17h
53e
législature -
2e
année -
5e
session -
11e
séance
I 1928
M. Dominique Hausser (S). Le mercredi 25 janvier, une petite annonce parue dans un des quotidiens de la place et signée par les TPG et l'association des parkings genevois m'a frappé et a justifié le titre de mon interpellation, soit : «Demain, TPG gratuit de 18 h 30 à 21 h, parkings gratuits de 17 h 30 à 22 h». Suivait une liste des différents parkings du centre-ville.
En décembre 1994, nous avons voté une subvention aux TPG, réduite par rapport à celle de 1993. En 1988, le peuple, à une très large majorité, a voté pour un développement des TPG. Lors de l'établissement du budget, j'ai soulevé la question de «Circulation 2000». Nous y revenons très régulièrement dans ce parlement. J'ai l'impression que la modération du trafic telle qu'elle est planifiée au centre-ville a considérablement ralenti et que le plan de «Circulation 2000» n'aboutit pas.
La consolidation de l'étape 93, telle que préconisée par le groupe du professeur Bovy, n'est toujours pas mise en pratique. Cela m'amène à poser les questions suivantes :
Que cherche-t-on à faire en offrant des parkings gratuits au centre-ville, principe contraire à «Circulation 2000» et à la modération du trafic ?
Qui a pris la décision d'offrir des transports gratuits alors que le 1er janvier les prix ont augmenté pour, paraît-il, équilibrer le budget ? Depuis plusieurs années, voire des dizaines d'années, nous avons discuté la possibilité de la gratuité des transports publics pour inciter le citoyen à les utiliser. Tout à coup, on voit apparaître, pour une catégorie seulement et dans certaines circonstances, une espèce de gratuité partielle. C'est étonnant !
Qui paiera ce manque à gagner des TPG ? Combien une opération comme celle concernant les ouvertures nocturnes des commerces le jeudi coûtera-t-elle et qui la paiera ? Aura-t-elle eu lieu une seule fois le 26 janvier ou se répétera-t-elle encore ?
La quatrième question concerne le Salon de l'automobile pour lequel il semble qu'à l'achat d'un billet pour ce dernier les TPG offraient le billet gratuit utile sur l'ensemble du canton, sans pour autant que le prix du billet du Salon de l'automobile soit majoré. Qui a payé ?
En dernier lieu, j'aimerais connaître la stratégie des TPG en matière de campagne de promotion s'inscrivant dans le plan de «Circulation 2000».
La présidente. La réponse du Conseil d'Etat à cette interpellation figurera à l'ordre du jour d'une prochaine séance.