Séance du
jeudi 15 décembre 1994 à
17h
53e
législature -
2e
année -
2e
session -
47e
séance
IU 61
M. Andreas Saurer (Ve). Mon interpellation urgente s'adresse conjointement à M. Ramseyer et à M. Joye. Elle concerne la transformation de la voie de chemin de fer Annemasse/Eaux-Vives en route, ou : «Comment pratiquer un transfert modal à l'envers ?». Je me base, pour développer cette interpellation urgente, sur une lettre que vous avez reçue de la part de l'ATE.
En effet, il semble que ces deux conseillers d'Etat ont fait part de l'éventualité d'une transformation des chemins de fer reliant Annemasse aux Eaux-Vives en route pour les voitures. M. Joye a, en particulier, mentionné cette possibilité tout récemment lors d'une conférence de presse à propos des résultats du concours d'idées au sujet de l'aménagement de Chêne-Bourg, le 5 décembre dernier, à l'école de Haller. Nous sommes évidemment d'autant plus surpris d'apprendre cela que le même M. Joye, quelques semaines auparavant, suite à une interpellation urgente de mon collègue Max Schneider, a promis que jamais une chose pareille n'aurait lieu et que cette idée était inventée de toutes pièces par des «écolos» bornés et attardés. (Rires.)
M. Joye commence déjà à nous habituer à ses changements d'opinion, et nous avons quelque peine à comprendre ce qu'il veut réellement. Nous souhaitons donc une position claire par rapport à ce serpent de mer qu'est cette transformation du chemin de fer en autoroute entre Annemasse et Rive. Nous écouterons donc vos réponses, Monsieur Joye et Monsieur Ramseyer, avec intérêt.
La présidente. La réponse à cette interpellation urgente prendra place au point 23 ter.